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Afrique de l’Ouest : le Conseil de sécurité plaide pour des élections véritablement libres et exemptes de violence

Publié le jeudi 13 fevrier 2020  |  ONU INFO
Présidentielle
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Présidentielle du 22 février : un atelier onusien outille les parties prenantes pour un scrutin apaisé
Lomé, le 23 janvier 2020. Address Hotel 02 février. Présidentielle du 22 février : un atelier onusien outille les parties prenantes pour un scrutin apaisé.
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Le Conseil de sécurité des Nations Unies a fait part de sa préoccupation concernant la « polarisation croissante » de la situation politique et la violence qui touche plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest alors que la région entre dans une année électorale chargée.



Dans une déclaration présidentielle publiée mardi soir, l’organe onusien en charge de la paix et de la sécurité internationales a demandé au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) d’encourager tous les acteurs politiques à recourir au dialogue pour régler leurs différends.

Plusieurs élections doivent être organisées dans la région cette année : un scrutin législatif au Mali et six élections présidentielles au Togo, en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Ghana et au Niger.

Le Conseil a souligné que les parties prenantes nationales dans ces sept pays ouest-africains doivent collaborer «pour faciliter la préparation en temps voulu et la tenue, dans les délais fixés, d’élections véritablement libres, justes, crédibles et pacifiques et prendre toutes les mesures qui s’imposent pour prévenir les violences».

Autre sollicitation du Conseil : tous les candidats et toutes les candidates à ces élections doivent pouvoir concourir dans des conditions égales qui soient garanties et la participation « pleine, effective et véritable des femmes » aux scrutins électoraux doit être favorisée.

Le Conseil a rappelé qu’aux termes de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, les Etats parties doivent s’assurer que le processus d’amendement ou de révision de leur
constitution repose sur un consensus national, comportant, le cas échéant, le recours au référendum.

Reprendre le dialogue en Guinée, mettre en œuvre les résultats des élections en Guinée Bissau
Dans sa déclaration présidentielle, le Conseil de sécurité a demandé à tous les acteurs politiques en Guinée, « quelle que soit leur appartenance politique », de reprendre sans délai le dialogue en vue de faire en sorte que les processus électoraux et les réformes politiques soient menés à bien dans un large consensus. Le Conseil a encouragé le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU dans la région, Mohamed Ibn Chambas, à continuer d’exercer ses bons offices dans ce pays.

Concernant la Guinée-Bissau, le Conseil s’est félicité du déroulement généralement pacifique de l’élection présidentielle de 2019. Rappelant, à cet égard, sa résolution 2458 (2019), le Conseil attend avec intérêt la confirmation des résultats par les organes compétents de Guinée-Bissau et engage toutes les parties prenantes nationales à assurer « la mise en œuvre pacifique » des résultats de l’élection.

Le Conseil a salué les efforts déployés par les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel pour faire progresser la participation des femmes aux processus politiques, notamment en vue d’accroitre le nombre de femmes aux hautes fonctions de l’Etat, conformément aux dispositions constitutionnelles de chaque Etat et aux engagements pris aux niveaux national, régional et mondial, ainsi qu’à la résolution 1325 (2000) et aux résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité.




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