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Appel à communications à la XIXe Edition des Journées Scientifiques Internationales de Lomé (JSIL 2020)

Publié le lundi 17 fevrier 2020  |  Université de Lomé
Inauguration
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Inauguration du nouveau bâtiment du CERSA par le Pr Akpagana et Makhtar Diop (Vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures)
Lomé, le 1er novembre 2019. Université de Lomé. Inauguration du nouveau bâtiment du CERSA (Centre d’excellence régional sur les sciences aviaires) par le Pr Koffi Akpagana (Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche) et Makhtar Diop (Vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures depuis le 1er juillet 2018).
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La Direction de la Recherche et de l'Innovation de l'Université de Lomé organise du 05 au 11 octobre 2020, à l'UL, la XIXème Edition des Journées Scientifiques Internationales de Lomé (JSIL 2020), sous le thème :

" Cinquante ans d'existence des universités africaines au service du développement : quelles nouvelles responsabilités sociétales ? "


1- CONTEXTE ET JUSTIFICATION


La création des universités d'Afrique au Sud du Sahara dans l'âge postcolonial, se définit par son triple rapport à savoir : (i) contribuer à la production du savoir (recherche); (ii) optimiser l'appropriation critique du savoir (enseignement) (iii) valoriser la maîtrise du savoir. À cet effet, de nombreux pays africains ont déployé des efforts pour consolider les programmes visant à promouvoir l'enseignement supérieur. L'augmentation des inscriptions dans les établissements universitaires, l'accroissement et la diversification des bourses accordées par des institutions outre-mer ainsi que l'élargissement du nombre des enseignants et des chercheurs dans les établissements d'enseignement supérieur du continent augurent bien de l'évolution du système dans son ensemble et dénotent la tendance à une adéquation graduelle des programmes devant l'urgence de produire des ressources humaines compétentes et bien préparées à faire face aux défis socio-économiques de la société postcoloniale.

Cependant, l'évaluation du modèle actuel de production des compétences et des connaissances dans les universités africaines ne correspond plus aux besoins du développement. La tendance récente de l'enseignement supérieur africain affiche un faible pourcentage de diplômés dans les domaines tels que l'ingénierie, l'agriculture, la santé et les sciences. Le manque d'investissement conséquent se traduit par l'incapacité des institutions universitaires à répondre aux besoins immédiats en matière de compétences et de contribuer à une croissance productive à moyen terme.

Face aux nouveaux défis et paradigmes auxquels sont confrontés l'ensemble des pays africains, il ressort que le développement et la modernisation des universités africaines représentent un enjeu crucial pour les gouvernements et les acteurs au développement. Il serait donc nécessaire de préparer tous et chacun et de s'assurer que tous les pays africains disposent des capacités suffisantes pour apporter les réponses appropriées aux besoins des communautés et des acteurs et de répondre aux défis locaux et globaux au cours des décennies à venir en matière de développement. Remplir cet objectif est particulièrement ambitieux surtout dans les pays africains où le développement de l'enseignement supérieur a été délibérément négligé.

Parler d'une nouvelle vision de la recherche scientifique implique la nécessité d'un changement en profondeur dans les systèmes d'enseignement supérieur des universités africaines qui sont interpellés par leur dysfonctionnement. Ces systèmes fonctionnent dans un cadre organisationnel inadapté et dans une pénurie de ressources telle qu'ils sont devenus incapables d'accomplir leur mission de formation des ressources humaines nécessaires pour pouvoir s'inscrire adéquatement dans la nouvelle société du savoir. Il s'ensuit qu'ils ne peuvent plus contribuer au développement global de leur société ni de leur sous-région.

Au cours des prochaines années, sous l'effet de la mondialisation, la plupart des sociétés africaines devront relever le défi de l'accession à la société du savoir et de l'intégration à la nouvelle économie planétaire grâce à la maîtrise des technologies, des innovations. À cet effet, la question du rôle et de l'orientation des universités africaines se pose avec une acuité nouvelle. De gros espoirs sont placés dans leur capacité à contribuer au développement local et régional. Les universités africaines constituent déjà un moteur économique et, pour élargir leur contribution à l'économie, elles doivent intégrer davantage une culture de la complémentarité avec leurs partenaires de développement et la prise en compte des besoins et attentes des communautés dans les programmes de recherche. Pour ces institutions d'enseignement supérieur et de recherche, une réflexion doit être menée sur la façon dont la coopération au développement est prise en charge au sein de l'institution, ainsi que sur la façon dont elle pourrait être mieux alignée avec les objectifs d'internationalisation des institutions universitaires.

Cette posture mérite d'être préservée et les services rendus par les universités africaines gagneraient en diversification, en s'inscrivant particulièrement dans les dynamiques mondiales et continentales des agendas 2030 des Objectifs de Développement durables (ODD) et 2063 de l'Union africaine: «L'Afrique que nous voulons». Le constat est cependant peu reluisant dans la plupart des pays africains où la part maigre du budget alloué à l'enseignement supérieur et universitaire a pour conséquences notamment la détérioration des conditions d'études. Ce qui entraîne inévitablement un frein à la recherche pourtant deuxième volet de l'activité universitaire. Au vu de tous les fléaux qui rongent le secteur de l'enseignement supérieur, l'Afrique est appelée à relever les défis de nouvelles exigences imposées par le contexte de la globalisation afin de se taper une place dans la compétition universitaire avec toutes ses dividendes.

Pour ce faire, il devient légitime de soulever certains questionnements sur le devenir des universités africaines: quel bilan peut-on établir après plus de cinquante ans d'existence en Afrique ? Quels sont les priorités et les défis majeurs des universités africaines à l'horizon des cinquante prochaines années ? A quel genre de développement l'Afrique aspire-t-elle et quelles nouvelles orientations en matière de recherche scientifique et de production de connaissances pour y parvenir ?


2- OBJECTIFS
Les objectifs majeurs des XIX Éditions des Journées Scientifiques Internationales de Lomé (JSIL-2020) sont :

Dresser le bilan de la formation et de la recherche scientifique des universités africaine depuis leur création ;
Rechercher de nouvelles orientations aux universités africaines afin qu'elles puissent faire face efficacement aux défis et paradigmes du développement durable;
Permettre aux chercheurs de présenter les résultats de leurs travaux ;
Offrir un cadre de discussion, de réflexion et de concertation pour des échanges fructueux entre les chercheurs venant de disciplines et d'horizons divers ;
Favoriser la coopération et les échanges d'expériences entre chercheurs ; Contribuer à la vulgarisation des résultats de recherche, des innovations et des inventions.
3- THÉMATIQUES
Les différentes thématiques identifiées pour les JSIL2020 portent sur :

La recherche scientifique, moteur du développement des nations : quel bilan, enjeux et défis pour le développement du continent africain ?
Cinquante ans de recherche scientifique dans les universités africaines : quelles contributions au service du développement social et économique ?
Les cinquante années d'existence des universités africaines au service des programmes nationaux de développement ;
Formations universitaires et recherche scientifique au service du E développement social et économique ;
Éducation, communication et développement socioéconomique ;
Politiques publiques et développement des sociétés ;
Population, santé et développement ;
Recherche scientifique, innovations technologiques, responsabilité sociétale et développement ;
Recherche scientifique, décisions politiques, éthique et développement.
4- ACTIVITÉS
Les manifestations des JSIL 2020 s'articulent autour des activités suivantes :

Conférences plénières ;
Ateliers de communications ;
Concours de posters ;
Expositions de produits issus des activités de recherche et d'innovations technologiques ;
Tables rondes.
5- ATELIERS
Huit domaines de connaissances sont retenus pour le déroulement des activités des JSIL 2020. Les projets de contributions à soumettre doivent s'inscrire dans ces huit domaines de connaissances ou ateliers à savoir :

Atelier 1 : Sciences Naturelles et Agronomie ;
Atelier 2 : Sciences Mathématiques, Physiques et Chimiques ;
Atelier 3 : Sciences de l'Ingénieur et de l'Informatique ;
Atelier 4 : Lettres, Langues et Communication ;
Atelier 5 : Sciences de l'Homme et de a Société ;
Atelier 6 : Sciences Juridiques, Politiques et de l'Administration ;
Atelier 7 : Sciences Économiques et de Gestion ;
Atelier 8 : Sciences de la Santé et des Activités Sportives
6- INFORMATIONS GENERALES
Ouverture des soumissions en ligne : 27 janvier 2020
Date limite de réception : 27 juin 2020
Notification d'acceptation de résumés : 30 juillet 2020
Dates des journées : 05 au 11 octobre 2020
7- CONDITIONS DE PARTICIPATION
Pour toutes informations utiles, les participants sont priés de consulter le site de l'Université de Lomé : www.univ-lome.tg

La soumission des résumés se fera exclusivement sur l'adresse mail : jsilul2020@gmail.com

Le formulaire d'inscription est accessible à partir du site www.univ-lome.tg

Lors de la soumission, les informations suivantes sont indispensables :

Le titre de la communication Les noms et prénoms du et / ou des auteurs
L'institution d'attache
Les contacts (tel, mail)
Un résumé n'excédant pas 300 mots, centré autour de la problématique, les objectifs de l'étude, le matériel et la méthode ainsi que les principaux résultats Cinq mots clés maximum





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