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Engagements de Malabo en faveur de l’agriculture en Afrique, les pays sont loin du compte

Publié le mardi 18 fevrier 2020  |  Commod Africa
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
La 23è édition du «Téléfood» a connu son apothéose à Kpélé, en présence de la marraine Yawa Tségan
Kpélé, le 28 décembre 2019. La 23è édition du «Téléfood» a connu son apothéose à Kpélé (Région des Plateaux), en présence de la marraine C. Yawa Tségan. Le ministre Bataka.
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Les pays africains ont encore un long chemin à parcourir pour réaliser les sept engagements de la déclaration de Malabo en matière d’agriculture pris en juin 2014 .

Lors du Sommet de l’Union africaine, a été présenté le deuxième rapport d’examen biennal sur la mise en œuvre de la déclaration de Malabo.

Or, sur les quarante-neuf États membres qui ont rendu compte des progrès au cours de ce cycle d'examen biennal de 2019, quatre pays sont en bonne voie de respecter les engagements de Malabo d'ici 2025. Il s’agit du Rwanda, du Maroc, du Mali et du Ghana. Toutefois 36 États ont enregistré́ des progrès positifs par rapport à leurs scores en 2017. La note moyenne du continent est de 4,52 par rapport à une notre de référence de 6,6% pour être en bonne voie pour réaliser les sept engagements

Ces notes moyennes cachent des disparités suivant les différents engagements. En effet, si l’on prend par exemple l’engagement 2 sur le financement des investissements dans l’agriculture, les dépenses publiques allouées au secteur agricole sur les dépenses totales vont de 0,1% à 17,7%. Seuls le Burundi, le Burkina Faso, le Mali et la Mauritanie ont un taux supérieur de 10%, minimum requis. Et les petits exploitants n’ont toujours pas accès aux services financiers et seuls sept pays (Eswatini, l’Île Maurice, le Maroc, le Nigéria, les Seychelles, la Tunisie et le Zimbabwe) sont sur la bonne voie pour l’accès aux services agricoles.

Dans l’accès aux intrants et technologies, essentiel à la modernisation de l’agriculture et pour éradiquer la faim, aucun Etat n’était sur la bonne voie. Seuls quatre pays utilisent le minimum requis 50kg de nutriments/ha (Ethiopie, Maroc, Seychelles et Tunisie). En revanche, les pays ont progressé dans l’accroissement de la taille de la zone irriguée de 100% en l’an 2025.

Afrique de l’Ouest, meilleure performance de l’Afrique sub-saharienne

L’Afrique de l’Ouest – les 15 pays membre de la Communauté économiques des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) – est la région la plus performante de l’Afrique sub-saharienne avec une notre moyenne de 4,96. Par comparaison l’Afrique centrale est à 3,22 ou l’Afrique australe à 4,27. La région n’est pas certes en bonne voie pour réaliser ses engagements mais l’Union africaine observe que sa performance s’est améliorée de 36,6% par au rapport de 2017.

Seuls le Ghana et le Mali sont en bonne voie. Le point où la région performe est l’engagement sur le commerce intra-africain des produits de base et des services agricoles, avec 14 pays sur 15. Un score atteint grâce à divers mécanismes de facilitation des échanges comme la libre circulation des biens et des personnes au sein de la Cedeao mais aussi par la mise en place de politiques et règlementations régionales qui favorisent le commerce.

L’UA souligne qu’aucun des États membres n’est sur la bonne voie sur les dépenses publiques consacrées à l’agriculture, l’accès au financement, l’accès aux intrants et aux technologies agricoles, le PIB agricole et la réduction de la pauvreté́, l’investissement dans le renforcement de la résilience, le processus d’examen biennal de l’agriculture.

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