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«Le Togo est passé d’une agriculture familiale à une agriculture plus modernisée, mais il reste des défis» (Kanka-Malik Natchaba)

Publié le mercredi 19 fevrier 2020  |  Republique Togolaise
Célébration
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Célébration de la Journée Internationale de la Douane (JID) 2017 à l’OTR
Lomé, le 26 janvier 2017. Siège de l`OTR. Célébration de la Journée Internationale de la Douane (JID) 2017, placée sous le thème «Analyse des données pour une gestion efficace des frontières». Cette célébration a été marquée par les allocutions du représentant du Ministre des Finances et de l’Economie, du Commissaire Général de l’OTR, de trois conférences-débats, ainsi que la remise de certificats aux acteurs ayant marqué le secteur douanier au cours de l’année 2016. Malick Natchaba, patron de la SALT.
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Reçu lundi soir au débat présidentiel 2020 de la Télévision Nationale, le ministre délégué et coordonnateur de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets prioritaires (CPES), Kanka Malik Natchamba, qui représentait Faure Gnassingbé, est revenu sur les grandes réalisations et les résultats obtenus par le candidat Unir à la tête du pays.

Interrogé sur la question de l’agriculture, le conseiller du Président de la République a ainsi déclaré : «Notre agriculture est passée d’une agriculture familiale à une agriculture plus modernisée, mais il reste des défis».

En effet, pilier fondamental de l’économie togolaise (40% du PIB et 65% de la population active), le secteur agricole a été depuis plus de 10 ans l’objet de nombreuses réformes et mesures destinées à assurer sa transformation et modernisation, de façon à impacter les revenus des producteurs et des populations.

Concrètement, les ressources allouées à l’agriculture ont doublé au cours des 10 dernières années et la stratégie gouvernementale a été notamment mise en œuvre à travers le Programme national d’investissement agricole (PNIASA), doté d’un fonds de 233 milliards FCFA pour le développement du secteur.

4.500 ha de terres agricoles ont été ainsi aménagés par l’Etat dont 510 ha de bas-fonds et 2950 ha de ZAAP. Près de 8 milliards FCFA ont été injectés par le biais du Mifa au bénéfice de 60.000 personnes et plus de 100.000 emplois ont été créés pendant la période.

Un soutien a été apporté aux jeunes agriculteurs à travers le PAEIJ-SP qui a permis d’octroyer d’importantes subventions (jusqu’à 1 milliard FCFA) à ces derniers et de créer 125.000 emplois, directs et indirects.

Le taux de couverture des besoins en produits vivriers est ainsi passé de 90% en 2008 à 137% en 2019 avec de fortes hausses dans les productions exportations au niveau du coton, café, cacao, anacarde et soja.

Le PIB agricole a doublé, passant de 644,26 milliards en 2010 à 1357,4 milliards en 2019. Résultante, le revenu par producteur a sensiblement évolué (de 217.149 FCFA en 2010, soit 1,19 $ par jour, à 336.300 FCFA en 2019, soit 1,84 $), même s’il reste toujours en deçà des objectifs.

La priorité est désormais à la consolidation des acquis et la poursuite de la dynamique. Dans ses engagements pour le secteur, le n°1 togolais entend accélérer la croissance du secteur grâce au «développement des infrastructures rurales, la mobilisation accrue des partenaires privés et l’amélioration des revenus et conditions de vies des agriculteurs».

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