Crise post-électorale au Togo/Aimé Gogué invite chefs traditionnels et leaders religieux à sortir de leur réserve

Publié le jeudi 12 mars 2020 | Linformateur

© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Présidentielle 2020/Lancement de la campagne électorale du parti ADDI
Lomé, le 06 février 2020. Agoè-Fiovi. Siège du parti ADDI. Lancement de la campagne électorale du parti ADDI. Le "contrat social" du candidat Aimé Tchabouré Gogué a été présenté. Une simulation du vote a clôturé ce lancement de campagne d`ADDI. Walla Kperkouma, Secrétaire général de l`ADDI.

La tension politique qui règne depuis le scrutin présidentiel inquiète l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), le parti que dirige professeur Aimé Tchabouré Gogué. Il réagit aux derniers événements de l’actualité impliquant les membres de la dynamique Mgr Kpodzro.

ADDI se dit consternée et indignée par la mise en place d’une commission parlementaire dont la mission est d’étudier la levée de l’immunité parlementaire d’Agbéyomé Kodjo. Plus inquiétant encore aux yeux de M. Gogué, c’est l’encerclement du domicile du candidat malheureux par des forces de sécurité, empêchant celui-ci d’être libre de ses mouvements.

Une situation qui pourrait exacerber la crise post-électorale latente. Aussi, le parti lance-t-il un appel aux chefs traditionnels et leaders religieux à user de leur position pour un retour à l’accalmie.

«Aux chefs traditionnels (…), ADDI demande qu’ils sortent de leur silence pour participer à la stabilité dans ce pays. Aux chefs religieux, ADDI demande de jouer leur partition en insistant auprès de leurs fidèles d’écouter leur cœur et de favoriser le meilleur vivre ensemble sur la Terre de nos Aïeux», écrit le parti ADDI dans un communiqué.

Dans le même communiqué, Aime Gogué en a également appelé à la communauté internationale pour qu’elle s’implique dans la résolution de la crise. Aux députés membres de la commission parlementaire, ADDI recommande « sagesse et modération».

Enfin le parti réitère sa demande d’un «audit d’un échantillonnage aléatoire d’urnes pour vérifier la régularité des bulletins de vote actuellement stockés dans les CELI».

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