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Les grandes entreprises en difficulté face à la crise du coronavirus

Publié le mercredi 18 mars 2020  |  VATICAN News
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Ils plient en espérant ne pas rompre. Ces dernières heures, les grands constructeurs automobiles annoncent tour à tour la fermeture de toutes ou la «plupart» de leurs usines de production. Les secteurs de l’aviation ou du luxe sont également touchés.


Marie Duhamel – Cité du Vatican

«Nous sommes en guerre», affirmait hier le président français annonçant un confinement de 15 jours à compter de ce mardi midi à ses concitoyens. Même ton martial ce matin pour le ministre français de l’économie. Pour lutter contre le coronavirus qui est aussi une «guerre économique», Bruno Le Maire a annoncé une aide de 45 milliards d’euros pour les entreprises qui voient leurs activités perturbées, voire leur survie menacée. Des plans de ce type ont été annoncé un peu partout à travers le monde de la Chine au Japon en passant par l’Italie, l’Espagne ou le Brésil.

Les grands groupes privés tentent également, tant bien que mal, de faire face à l’épidémie. Les pays se barricadent, fini le tourisme. Le numéro un mondial du secteur, le groupe allemand TUI aux 70 000 employés a retiré sa prévision de résultats de février et annoncé des réductions drastiques des coûts.

Trajectoire fortement perturbée pour le secteur aérien

Pour l’instant le frêt n’est pas directement menacé, mais le nombre des voyages de loisir et professionnels s'est effondré. La compagnie lowcost Ryanair propose des départs volontaires et des suspensions temporaires de contrat, la compagnie aérienne allemande Lufthansa va supprimer 23 000 postes d’ici le 24 avril. Chez Air France- KLM, les offres de vol vont baisser de 70 à 90% lors des deux prochains mois. Le groupe pourrait recevoir le soutien des gouvernements de la France et des Pays-Bas, tous deux engagés dans le capital du groupe. Des nationalisations ne sont pas à exclure «si nécessaire», annonçait la France ce matin. En Italie, c'est désormais acté. En difficulté depuis des années, la compagnie Alitalia sera finalement rachetée par l’État.

Le secteur automobile est également affecté. Pour le bien de ses employés et en raison des difficultés d’approvisionnement actuelles, les mastodontes que sont Volkwagen, Peugeot, Fiat Chrysler ou Renault ferment ou fermeront temporairement «la plupart» ou l’ensemble de leurs usines de production en Europe.

Le luxe aussi pâtit de la crise. Gucci annonce la suspension de ses activités au moins jusqu’au 20 mars. Hermès ferme tous ses sites en France jusque fin mars, soit une quarantaine de manufactures et de tanneries.

Ciel dégagé pour Amazon


Finalement, le seul qui est ce mardi à contrecourant, c’est Amazon. Le groupe augmente de 2 dollars par heure ses employés en entrepôt dans le monde et annonce l’embauche de 100 000 personnes aux États-Unis pour faire face à la demande en hausse. Le leader du commerce en ligne promet de combattre le gonflement du prix de certains produits vendus sur sa plateforme. Par ailleurs, il paiera jusqu'à deux semaines de salaire à ses employés contaminés ou en quarantaine.

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