Togo/Réduction des risques de catastrophes: Le le Plan National de Contingence (PNC) et celui d’organisation de la réponse de sécurité civile révisés à Kara

Publié le mercredi 25 mars 2020 | Agence de Presse Togolaise

© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Scènes d`inondations après une pluie durant le mois d`octobre au sud-Togo
Lomé, le 11 octobre 2019. Quartier Agbalépédogan. Scènes d`inondations après une pluie durant le mois d`octobre au sud-Togo.

Les acteurs de la plateforme nationale de réduction de risque de catastrophe, les représentants des ONG et associations, membres de la société civile ainsi que les forces de l’ordre et de sécurité sont en atelier du, 23 au 26 mars à Kara, pour réviser le Plan National de Contingence (PNC) et celui d’Organisation de la Réponse de Sécurité Civile (ORSEC).

La rencontre est initiée par l’Agence Nationale de la Protection de Civile (ANPC) du ministère de la Sécurité et de la Protection civile. A travers cet atelier, l’ANPC entend amener les acteurs de la plateforme nationale de réduction de risque de catastrophe à examiner et à analyser le contenu de ses deux instruments notamment le PNC et l’ORSEC en vue de les adapter aux réalités du moment et au besoin actuel du pays afin d’atteindre les principaux objectifs.

Les participants suivront plusieurs présentations portant, entre autres, sur la mise en œuvre du Plan national de contingence et celui d’Organisation de la Réponse de Sécurité Civile, la cohérence de ses deux plans, le rapport de mise en œuvre du PNC et son cadre harmonisé. Ils seront aussi renseignés sur les expériences à capitaliser notamment la mutualisation des ressources, le travail en équipe, l’implication de l’ensemble des acteurs dans la réduction de risque de catastrophe.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général de division Yark Damehame. Celui-ci a fait savoir qu’à l’instar des autres pays le Togo n’est pas à l’abri des risques de catastrophe au regard des aléas de plus en plus récurrents qui pèsent sur les pays de la planète créant ainsi des situations d’urgence. Ces situations d’urgence, selon le ministre Yark, imposent de revoir constamment les instruments de planification de manière à les adapter aux besoins des interventions. C’est pourquoi, d’après lui, le gouvernement a fait de la réduction des risques de catastrophes une priorité nationale en intégrant cette problématique dans son Plan National de Développement (PND) en ses axes 3et 4ainsi que dans les plans de développement sectoriel.

Le préfet de la Kozah, Col. Bakali Hèmou Badibawu a salué l’initiative du ministère de la Sécurité. Il a réitéré la gratitude de la population au chef de l’Etat et de son gouvernement qui ne ménagent aucun effort en matière de la protection civile et de gestion des risques de catastrophe.

Le représentant du pouvoir central a convié les acteurs à mettre tout en œuvre pour la réussite de l’actualisation de ses plans pour la protection efficace de la population à la base.
Pour le directeur général de l’ANPC, Lt-Col. Yoma Baka, la plateforme nationale de réduction de risque de catastrophe, réunit tous les acteurs intervenants aussi bien dans la prévention que dans la gestion des situations d’urgences. Après chaque 2 ans, précise-t-il, ses acteurs doivent se retrouver pour évaluer ce qui a été fait dans leur domaine et sur le plan national afin de fédérer leurs efforts pour pouvoir réduire les risques de catastrophes.

ATOP/BAK/AAA

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