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Organisation des assises régionales de la Diaspora sans la société civiles : Les acteurs des OSC togolaises crient à une volonté manifeste de les écarter des discussions
Publié le mardi 25 fevrier 2014  |  Telegramme228


© Autre presse par DR
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Togo - Jusqu’à preuve du contraire, la Société civile togolaise ne sera pas présente aux prochaines assises régionales de la diaspora togolaise à Paris pour la zone Europe, à Montréal pour la zone Amérique du Nord. C’est ce que l’on peut être convaincu de dire lorsqu’on se réfère à la déclaration de cette Société civile togolaise. « Malgré son dévouement pour la tenue de ces assises, la société civile togolaise risque d’être une des grandes absentes de ces rencontres car aucune disposition n’est prise par le gouvernement pour assurer la participation des acteurs non étatiques au processus. De même, les appels de la société civile à l’endroit des bailleurs de fonds notamment la Banque Africaine de Développement (BAD) qui assure le financement des assises régionales sont restées lettre morte », indique la déclaration des OSC.

Et devant une telle situation que d’aucuns peuvent qualifier d’injuste, les OSC n’ont pas mille moyens pour se faire entendre. Elles déplorent la situation en cours mais tiennent « à rappeler à l’ensemble des acteurs gouvernementaux et aux bailleurs de fonds le rôle important qu’elle a joué ces dernières années pour rapprocher le gouvernement togolais et la diaspora, opposés par une crise de confiance née de la crise politique qu’a vécu le Togo ces vingt dernières années ».

Toutefois, les OSC se réjouissent de « la tenue des rencontres régionales de la diaspora, la société civile togolaise » mais entendent rappeler « au gouvernement que ces assemblées seront vaines si au sortir de ces assises, des mesures idoines ne sont pas prises pour assurer une participation réelle de la diaspora à la vie politique et économique du Togo ».

Traçant les objectifs à atteindre, les OSC parlent de « la reconnaissance officielle du droit à la double nationalité de tous les togolais de la diaspora et la suppression des demandes de visa aux togolais de la diaspora de retour au Togo », « la participation effective de la diaspora togolaise au processus électoral », « l’exonération des droits de douanes des biens de tous les togolais de la diaspora en retour définitif au Togo et des dons de la diaspora à la population togolaise », « la mise sur pied d’une politique fiscale avantageuse à tous les opérateurs économiques issus de la diaspora togolaise voulant investir au Togo », « la création dans toutes les ambassades togolaises d’un bureau dédié à assurer la protection sociale effective des travailleurs migrants togolais en situation régulière comme irrégulière », « la baisse des taxes perçues sur les transferts de fonds de la diaspora togolaise à l’endroit de leur famille », « l’élaboration rapide d’une politique nationale des Togolais de l’Extérieur », « la création d’une Agence Nationale des Togolais de l’Extérieur », « la tenue périodique d’un Forum National des Togolais de l’Extérieur pour un dialogue permanent entre le gouvernement et la diaspora afin qu’un meilleur suivi soit fait des mesures gouvernementales prises à leur endroit » et enfin « la création d’un Ministère des Togolais de l’Extérieur pour la prise en compte des préoccupations des deux (2) millions de Togolais résidents à l’extérieur du pays ».

Rendez-vous alors au terme du processus qui regroupera également la diaspora togolaise sur le continent africain à Lomé, pour constater si ces préoccupations des OSC ont été prises en compte. Ceci afin de permettre effectivement à ces derniers de poursuivre leur accompagnement au gouvernement.

M.G, Lomé

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