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30 mars 1900 : 120 d’histoire céleste

Publié le lundi 30 mars 2020  |  FIFA
Mondial
© AFP par DR
Mondial 2014 : L`Allemagne championne du monde pour la 4ème fois après sa victoire sur l`Argentine (1-0
Dimanche 13 juillet 2014.Maracana de Rio de Janeiro Photo: trophée
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La Fédération uruguayenne de football (AUF) a été fondée le 30 mars 1900
La Celeste a remporté deux fois la Coupe du Monde de la FIFA™
Plusieurs grands noms du football mondial ont porté le maillot bleu ciel



Les origines

Le 30 mars 1900, Albion Football Club, Central Uruguay Railway Cricket Club, Deutscher Fussball Klub et Uruguay Athletic Club se réunissent pour donner naissance à la Fédération uruguayenne de football (Asociación Uruguaya de Fútbol, AUF), sur proposition d'Enrique Cándido Lichtemberger, un dirigeant d’Albion.

Pedro Charter (CURCC) est élu à la présidence. La nouvelle fédération établit son siège près du port de Montevideo, au 15 Calle Solís, dans les locaux de la compagnie d’assurance El Siglo, dont Lichtemberger est l’un des principaux actionnaires. Au cours des années suivantes, la fédération sera amenée à déménager à plusieurs reprises, sans toutefois quitter les limites de la vielle ville.

En 1916, l’AUF participe à la création de la CONMEBOL, en compagnie des fédérations d’Argentine, du Brésil et du Chili. Par ailleurs, elle est membre de la FIFA depuis 1923. Wilmar Valdez occupe le poste de président depuis 2014.


Le football en Uruguay

Le football est le sport le plus populaire et le plus pratiqué en Uruguay, que ce soit au niveau amateur, dans les parcs, dans les écoles, dans les clubs de quartier, ou professionnel. Logiquement, c’est aussi dans cette discipline que l'Uruguay a connu ses plus grands succès sportifs.

L’Uruguay s’invite sur le devant de la scène en remportant la médaille d’or des Jeux Olympiques de Paris 1924 et d’Amsterdam 1928, deux compétitions considérées, à l’époque, comme des championnats du monde officieux. Ces succès lui valent d’être choisi pour accueillir la première Coupe du Monde de la FIFA™ en 1930. En finale, la Celeste s’impose 4-2 face au voisin argentin.

Vingt ans plus tard, la Celeste signe l’un des plus grands exploits de l’histoire du football à l’occasion du Maracanazo. Pays hôte de la Coupe du Monde 1950, le Brésil collectionne les victoires et semble idéalement placé pour remporter le titre mondial devant ses supporters. Les Brésiliens abordent le dernier match du tour final en sachant qu’un nul leur suffirait pour s’adjuger la Coupe Jules Rimet.

Mais les Uruguayens ne l’entendent pas de cette oreille. Lors d’un événement qui restera dans l’histoire sous le nom de Maracanazo, un silence de cathédrale s’abat sur le Maracanã quand Alcides Ghiggia donne un avantage décisif (2-1) à la Celeste, au grand désespoir des quelque 200 000 spectateurs - peut-être davantage ! - présents. Grâce à cette victoire inattendue, l’Uruguay devient champion du monde pour la seconde fois.

Sur la scène continentale, l’Uruguay reste en tête du palmarès de la Copa América avec 15 sacres. Ses plus grands clubs, Peñarol et Nacional, totalisent huit Copa Libertadores et six Coupes Intercontinentales, ancêtres de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA.

Le football féminin uruguayen prend forme à partir de 1996. La Fédération uruguayenne organise actuellement un championnat de première division à sept clubs, une deuxième division à huit clubs, un championnat U-19 (dix clubs) et un championnat U-16 (dix clubs également). Ces quatre compétitions réunissent environ 2 000 joueuses.

Le plus grand succès des sélections féminines à ce jour reste la deuxième place du Championnat d’Amérique du Sud Féminin U-17 2012, un résultat synonyme de qualification pour la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA en Azerbaïdjan la même année. Le séjour asiatique des Uruguayennes s’est toutefois achevé à l’issue de la phase de groupes.

L'Uruguay a organisé la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2018, la première épreuve mondiale disputée sur son sol depuis l’édition inaugurale de la Coupe du Monde.

Joueurs et entraîneurs célèbres

À chaque génération, le football uruguayen a produit son lot de joueurs de grand talent : Juan Schiaffino, Alcides Ghiggia, Diego Forlán, Diego Godin, Edinson Cavani...

Du côté des entraîneurs, Oscar Tabárez a gravé son nom en lettres d’or dans l’histoire de l’AUF. Aujourd'hui âgé de 73 ans, il devient sélectionneur en 1989, une première expérience marquée par une participation à la Copa América puis à la Coupe du Monde 1990 en Italie.

Le Professeur - en marge de sa carrière de défenseur, il a également enseigné dans le primaire - une fois les crampons raccrochés, prend en main les destinées de Boca Juniors. En Argentine, il remporte un championnat et une Coupe. Il part ensuite pour l’Europe, où il exerce tour à tour à Cagliari, l’AC Milan et Oviedo, avant de retourner en Argentine. Il travaille à Vélez Sarsfield puis de nouveau à Boca.

De retour sur le banc de la Celeste en 2006, il participe à quatre éditions de la Copa América, pour une victoire, en 2011, et trois Coupes du Monde, en 2010, 2014 et 2018. Lors d’Afrique du Sud 2010, Tabárez crée la surprise en menant l’Uruguay à la quatrième place. Il dispute également la Coupe des Confédérations de la FIFA 2013 et le Tournoi Olympique de Football masculin, Londres 2012.

Le stade

L’Estadio Centenario de Montevideo symbolise le lien entre le passé et le présent du monde du football. Ce colosse de béton d’une capacité de 100 000 places est un monument érigé à la passion des Sud-Américains pour le football. Il a servi de cadre à l’édition inaugurale de la Coupe du Monde, un événement au cours duquel le football s’est imposé à la face du monde comme une discipline universelle.

Son nom célèbre le centenaire de l’indépendance de l’Uruguay. L'enceinte représente donc simultanément une première étape importante dans l’architecture du football et un symbole d’union nationale.








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