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Afrique : Rencontrer le Seigneur dans le confinement dû au COVID-19

Publié le mardi 31 mars 2020  |  VATICAN News
Lancement
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Dodo Abalo
Lancement de la 2è édition du Forum d’impact jeune (FIJ) par sa promotrice, Nicole Dramani
Lomé, le 06 juillet 2019. Paroisse Sainte Croix de Zanguéra. La 2è édition du Forum d’impact jeune (FIJ) a été lancée officiellement via une messe d’action de grâces. Des croyants de divers horizons étaient à cette célébration eucharistique pour prier pour la réussite de la 2è édition de ce Forum qui se tiendra au Village du Bénin, à l’Université de Lomé, du 21 au 24 août 2019.
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Comment rencontrer le Seigneur dans le confinement ? L’épineuse interrogation se pose avec acuité en ce moment particulier de l’histoire où certaines églises sont fermées pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.



Camille Mukoso, SJ – Cité du Vatican


Des mesures de prévention contre la propagation du Covid-19 prises par les gouvernements africains, entérinées par les églises locales, vont faire vivre à plus d’un chrétien une expérience unique : des dimanches sans messe. Même si certaines églises locales comme au Nigéria et au Congo Brazzaville ont autorisé la célébration des messes publiques, les évêques de ces pays ont, tout de même, pris des mesures des précautions, limitant par exemple le nombre de personnes aux célébrations eucharistiques. Dans les deux cas, une poignée de chrétiens devra supporter le manque d’une messe dominicale, voire quotidienne. Comment vivre ce moment et rencontrer le Seigneur dans le confinement ?

La famille, petite «église domestique»


Dans ses homélies, l’évêque de Constantinople, Jean Chrysostome, exhortait ses fidèles à vivre en chrétiens, non pas seulement une ou deux fois par semaine, mais dans leur vie quotidienne. Il leur disait : « En revenant à la maison, préparons une double table : une pour les aliments, l’autre pour la lecture de la parole de Dieu ».Il insistait sur la nécessité, dans cette « petite église », de préserver la concorde entre ses membres, de pratiquer l’accueil et l’hospitalité avec les plus pauvres et les étrangers.

La famille, berceau de la foi


Il est vrai que le confinement que nous oblige la propagation du nouveau coronavirus ne nous permet pas d’accueillir nos frères et sœurs qui sont dans le besoin. Mais il reste possible de nous unir à eux au moyen de la prière. Le Christ qui s’est incarné dans une famille, la Sainte Famille de Nazareth, a fait de chacune de nos familles des églises domestiques où l’on peut véritablement rencontrer le Seigneur. Par sa soumission à Marie et Joseph, ainsi que par son humble travail pendant de longues années à Nazareth, Jésus nous donne l’exemple de la sainteté dans la vie quotidienne de la famille et du travail (Cf. CEC. 564).

L’école des vertus humaines et de la charité chrétienne


Le Catéchisme de l’église Catholique nous rappelle que le noyau de l’église était, dès ses origines, constitué par ceux qui étaient devenus croyants avec toute leur famille (cf. Ac 18, 8). Les nouveaux convertis désiraient aussi que toute leur maison soit sauvée. « Ces familles devenues croyantes étaient des îlots de vie chrétienne dans un monde incroyant ». On ne le dira jamais assez, la famille chrétienne est une réalisation spécifique de la communion ecclésiale. Le foyer chrétien est le lieu où les enfants reçoivent la première annonce de la foi. Voilà pourquoi la maison familiale est appelée à bon droit « l’église domestique », communauté de grâce et de prière, école des vertus humaines et de la charité chrétienne. (Cf. CEC 1655)

Rencontrer le Christ ou se laisser rencontrer par Lui


Dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, le Pape François nous lançait déjà l’invitation de rencontrer le Seigneur dans notre situation particulière : « J’invite chaque chrétien, en quelque lieu et situation où il se trouve, à renouveler aujourd’hui même sa rencontre personnelle avec Jésus Christ ou, au moins, à prendre la décision de se laisser rencontrer par lui, de le chercher chaque jour sans cesse. Il n’y a pas de motif pour lequel quelqu’un puisse penser que cette invitation n’est pas pour lui, parce que personne n’est exclu de la joie que nous apporte le Seigneur. Celui qui risque, le Seigneur ne le déçoit pas, et quand quelqu’un fait un petit pas vers Jésus, il découvre que celui-ci attendait déjà sa venue à bras ouverts ».

L’espérance qui ne déçoit pas


La pandémie du nouveau coronavirus ne devrait pas devenir un terrain de désespoir. Mais, un tremplin d’espérance. L’espérance, en effet, nous appelle à mettre toute notre confiance dans les promesses du Christ, à prendre appui non sur nos forces, mais sur le secours de la grâce du Saint Esprit. Ce n’est ainsi que nous pouvons résister au mal, à l’épreuve et garder confiance en l’avenir. En fait, l’espérance nous permet d’aller toujours plus loin et d’être, sereinement, dans la certitude que tout chemin mène au Père.

Comment rencontrer le Seigneur ?

Chaque famille est appelée à (re)découvrir le sens de l’autre table pour la lecture de la parole de Dieu dont parlait Saint Jean Chrysostome. Le défi est d’être créatif. Confiné chez soi, l’on peut suivre une célébration eucharistique à la télévision ou encore prier avec toute la communauté chrétienne au moyen des applications comme Click To Pray, disponible sur Google Play. Dans nos familles, nous pourrons aussi organiser la récitation du chapelet précédé d’un partage d’Evangile. Quoi qu’il en soit, il est vivement conseillé de tenir compte des circonstances de temps, de lieux et de personnes.

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