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Coronavirus : la Banque mondiale met en garde contre la récession en Afrique subsaharienne

Publié le vendredi 10 avril 2020  |  BBC Afrique
17è
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
17è édition du Rapport Doing Business/Le Togo classé 97è sur 190 Etats du monde, et est le 1er pays le plus réformateur en Afrique
Lomé, le 24 octobre 2019. Représentation togolaise de la Banque Mondiale. Publication de la 17è édition du Rapport Doing Business en présence de plusieurs officiels togolais et étrangers. Pour l`édition 2020, le Togo classé 97è sur 190 Etats du monde, et est le 1er pays le plus réformateur en Afrique devant le Nigeria, 3e pays le plus réformateur au monde.
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La Banque mondiale prévoit que l'Afrique subsaharienne entrera en récession pour la première fois depuis un quart de siècle, car la pandémie de Covid-19 perturbe les économies.

Selon l'institution financière mondiale, l'économie de la région pourrait se contracter de 2,1 % pour atteindre -5,1 % cette année.

L'épidémie s'est propagée à 52 pays du continent qui, au total, ont signalé 10.250 cas confirmés et 492 décès.
La Banque mondiale et le Fonds monétaire international appellent les créanciers à un "gel de la dette" afin de libérer de l'argent pour sauver des vies et protéger les moyens de subsistance.

L'Afrique a été l'une des dernières à être touchée par la crise du Covid-19, et la réponse de la plupart des pays a été rapide et ferme, matérialisé notamment par la fermeture des frontières, confinement et mise en quarantaine des voyageurs.

Le résultat immédiat a été une perturbation majeure du commerce. Selon la Banque mondiale, la réduction de l'accès aux intrants agricoles, la perturbation des chaînes d'approvisionnement et la perte des moyens de subsistance pourraient entraîner une pénurie alimentaire.

Les plus grandes économies africaines sont les plus touchées : le Nigeria et l'Angola par l'effondrement des prix du pétrole, et l'Afrique du Sud par la baisse des revenus miniers.

Les exportations agricoles de l'Éthiopie et du Kenya ont pratiquement cessé. Et les apports financiers étrangers provenant du tourisme, des transferts de fonds et des investissements directs ont cessé. Les crises existantes, telles que l'invasion de criquets pèlerins en Afrique orientale et centrale, les conflits et la sécheresse en Afrique australe, aggravent le problème.




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