Foi & Politique/Que Pâques 2020 apporte la grâce des vraies unité et réconciliation entre tous les Togolais (Mgr Barrigah)

Publié le dimanche 12 avril 2020 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Prise de possession canonique du siège épiscopal par le nouvel archevêque de Lomé, Mgr Barrigah-Bénissan
Cathédrale de Lomé, le 11 janvier 2020. Prise de possession canonique du siège épiscopal par le nouvel archevêque de Lomé, Mgr Nicodème-Yves Anani Barrigah-Bénissan. Un évènement qui a connu la présence de Faure Gnassingbé, du Gouvernement togolais, de diverses autres autorités et de plusieurs dignitaires de l`Eglise catholique du Togo et d`ailleurs.

A la faveur de la messe pontificale qu’il a célébrée ce 12 avril à la Cathédrale de Lomé (presque vide en raison du confinement imposé par le COVID-19), l’archevêque métropolitain de Lomé, Mgr Barrigah-Benissan, a imploré deux grâces importantes pour le Togo entier.

Diplomate de formation et très à l’écoute des préoccupations intimes du «peuple de Dieu qu’il conduit», Mgr Nicodème Yves A. Barrigah-Benissan n’a pas manqué une nouvelle fois d’interpeller la conscience et la foi de tous les politiques du Togo et des populations, à la faveur de son homélie pascale. «J’implore deux grâces pour le Togo à la faveur de Pâques 2020. D’une part celle de la fin de la pandémie du coronavirus au Togo. Et d’autre part celle d’une vraie unité entre tous les Togolais», a insisté Mgr Barrigah.

«Notre peuple est souvent balloté entre deux camps sans savoir où aller, sans repères, à cause de la mésentente qui sévit entre les dirigeants du Togo (…) Prions pour l’unité entre ces dirigeants, cette unité est possible avec le secours du Saint Esprit, car cette unité est la principale grâce issue de la résurrection du Christ», a vivement plaidé l’archevêque de Lomé.

Nommé patron du seul archidiocèse du Togo fin novembre 2019, Mgr Barrigah-Benissan est entré en fonction le 11 janvier dernier via une intronisation durant laquelle il avait déjà interpellé les acteurs politiques à organiser une élection présidentielle (le 22 février) reflétant la «vérité des urnes au Togo». Au terme de ce processus électoral, la Conférence des évêques du Togo avait douté de la «sincérité et de la transparence de cette élection, la main sur le cœur».

Akoyi A. & E. G.