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Protestation contre un article de ’Libération’ sur Gabriel A. Kodjo

Publié le vendredi 24 avril 2020  |  Direction de la Communication d’Agbéyomé Kodjo
Rentrée
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Rentrée politique au MPDD: L’ancien Premier Ministre Agbéyomé Kodjo prêche la candidature unique de l’opposition pour 2020
Lomé, le 04 octobre 2019. Quartier Djidjolé. Rentrée politique au MPDD: L’ancien Premier Ministre Agbéyomé Kodjo prêche la candidature unique de l’opposition pour 2020.
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MAX-SAVI Carmel (Directeur de la Communication d’Agbéyomé Kodjo) a réagi vivement après la publication d’un article dans l’édition en ligne du journal ’Libération’. Article intitulé "Au Togo, l’autoproclamé président Kodjo arrêté".
Ci-contre le courrier de la saisine épistolaire.

"A
Monsieur Laurent Joffrin
Directeur de Publication et
de Rédaction de Libération


Monsieur Joffrin,

Nous avons lu avec beaucoup d’étonnement "Au Togo, l’autoproclamé président Kodjo arrêté", publié par l’édition en ligne de votre journal Libération. Le contenu, le style utilisé, la forme et même le choix des expressions ainsi que les insinuations ont eu pour effet de nous choquer d’autant que nous sommes aussi journaliste et partageons avec vous la contrainte d’objectivité et surtout de la vérité dans "sa totalité possible" que nous impose notre métier.

Présenter tout au long du papier Agbéyomé Kodjo comme un simple vulgaire et candidat malheureux qui "refuse de reconnaître sa défaite" ne peut que choquer et indigner le peuple togolais dont l’attachement à l’Alternance est irrévocable et qui l’a massivement exprimé à travers son vote du 22 février dernier.

L’auteur de l’article est allé jusqu’à présenter Faure Gnassingbé comme "l’autre président, le vrai", ce qui n’est peut-être pas faux, mais sans avoir la moindre honnêteté, et je sais qu’elle est devenue rare dans la presse française quand il s’agit de l’Afrique, d’évoquer la situation particulière du Togo où, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 1963, Gnassingbé Eyadema y est resté 40 ans avant que son fils, Faure
Gnassingbé, encore au pouvoir ne lui succède en 2005, à l’initiative exclusive de l’armée et à la suite d’un triste massacre. Celian Macé, puisqu’il est l’auteur de cet article a, je veux croire de bonne foi, occulté tout cet aspect sans la moindre référence à cette dictature qui dirige le pays depuis plus d’un demi siècle.

Etant moi-même journaliste, j’ai été choqué qu’il qualifie la résistance de Monsieur Kodjo de "mascarade" et de "comédie" sans prendre l’élémentaire élégance de mettre ces épithètes, à la sémantique insultante, entre griffes ni guillemets. Il n’a pas non plus, et je suppose que c’est parce qu’il a écrit ses papiers depuis ses conforts parisiens sans aller sur le terrain, été capable de faire cas des irrégularités massives, de la fraude et de l’impartialité pourtant dénoncées par l’ambassadeur des Etats-Unis et d’autres diplomates ainsi que la société civile togolaise systématiquement écartée de tout le processus électoral.

Ce papier a eu le mérite de reprendre, sans citer, pour le compte de l’auteur, les argumentaires et des expressions des communiqués officiels de Faure Gnassingbé et de son clan. C’est d’autant plus écœurant que Monsieur Macé qualifie de "légers blindés" le dispositif de guerre qui a encerclé la maison et le quartier de Agbéyomé Kodjo. L’auteur a sans doute là encore, oublié de préciser dans son article que
l’épouse Kodjo, ses filles, son fils et tout le personnel de la maison ainsi que des visiteurs ont
été menottés, étalés au sol avant d’être embarqués et qu’aucun meuble ni porte de la résidence
n’a résisté à la violence des forces de l’ordre.

J’ai cru, en lisant le papier, qu’il a été écrit par le porte-parole du gouvernement togolais, un très influent ministre avec qui votre journaliste et moi partageons l’amitié, en tout cas, il échange assez régulièrement avec lui. Je ne veux pas oser croire qu’il est, de ce blessant brulot, un coauteur même si les mots choisis, l’argumentaire, la présentation des faits sont si poches de ce que le ministre de fonction publique répète sur les médias. Tout en vous remerciant, Monsieur Joffrin, de l’attention que vous porterez à ce courrier, je
vous prie de croire en mes considérations distinguées.


MAX-SAVI Carmel


Directeur de la Communication de Agbéyomé Kodjo"
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