Le lundi 4 mai 2020, en début de journée, le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) a appris à travers divers canaux de communication, le décès tragique du Lieutenant -colonel MADJOULBA Bitala, Chef corps du 1er Bataillon d’Intervention Rapide (BIR). Ce drame est d’autant plus inquiétant dans la mesure où, l’officier des Forces Armées Togolaises (FAT) est décédé à son service.
Selon les mêmes sources, il aurait été retrouvé mort dans son bureau au camp avec une blessure au cou. D’autres informations font aussi état d’ouverture d’enquêtes au niveau des FAT, de l’autopsie qui serait réalisée renseignant que plusieurs balles ont été retirées de son corps et de l’arrestation de plusieurs officiers proches du défunt.
Le CACIT déplore que plus de 24 heures après que l’information soit tombée dans le domaine public, aucune communication officielle du gouvernement ou de l’Etat major des (FAT) n’ait été rendue publique.
Le Collectif invite le gouvernement à une enquête indépendante et impartiale dans le respect des règles et procédures spéciales et générales en la matière.
En effet, le CACIT rappelle que conformément à l’article 13 de la Constitution Togolaise, «l’Etat a l’obligation de garantir l’intégrité physique et mentale, la vie et la sécurité de toute personne vivant sur le territoire national…Nul ne peut être privé de sa vie…».
Le CACIT en appelle au Chef de l’Etat S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Chef suprême des armées, à s’impliquer personnellement pour que la vérité triomphe et que la justice soit faite.
Le CACIT présente toutes ses condoléances à la famille éplorée et à toute l’armée togolaise.