Le constat a été fait par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Onusida qui tirent la sonnette d'alarme.
En 2018, année des dernières données statistiques disponibles, 25,7 millions de personnes vivaient avec le VIH en Afrique sub-saharienne, dont 16,4 millions bénéficiaient d'un traitement antirétroviral.
L'OMS et Onusida ont prévenu que les décès pourraient doubler si l'accès des malades aux traitements est perturbé par la pandémie de nouveau coronavirus.
Elles estiment qu'une perturbation de six mois dans l'accès aux antirétroviraux pourrait entraîner plus de 500.000 morts supplémentaires dans la région sur une année entre 2020 et 2021.
Une rupture des campagnes de prévention, d'accès aux soins et aux traitements pourrait par ailleurs effacer les progrès réalisés dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, alors que le nombre d'enfants infectés a baissé de 43% entre 2010 et 2018, passant de 250.000 à 140.000 enfants signalent l'OMS et Onusida.