Depuis la journée du 4 mai 2020 où le corps ensanglanté et sans vie du Colonel Madjoulba fut découvert dans son bureau au camp qu’il dirigeait, chacun sur les réseaux sociaux surtout, va de son analyse, de son commentaire. Depuis ce jour, Faure Gnassingbé, Chef de l’État et Chef des Armées, Abalo Kadanga, Chef d’État-Major Général, sont invisibles; alors que, d’après leurs titres ils sont les deux premiers responsables de l’armée togolaise. Et puisque la victime de l’assassinat est un haut gradé de l’armée et que le crime a eu lieu dans un camp militaire, il serait normal et même obligatoire que les deux premières personnalités à la tête de la grande muette prennent la parole dès les premières heures de l’annonce du drame, pour tout d’abord présenter leurs condoléances à la famille éplorée, donner les premières explications sur les circonstances de la mort violente de l’officier supérieur et promettre de déployer tous les efforts pour que la vérité sur le crime soit connue. ... suite de l'article sur Autre presse