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Crise alimentaire après la pandémie de la Covid-19 : L’Ansat fait confiance à ses réserves

Publié le vendredi 15 mai 2020  |  Social Infos
Confirmation
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Confirmation de la mise à jour de deux foyers contaminés au virus H5N1 hautement pathogène de la grippe aviaire au Togo
Lomé, le 26 août 2016. Ministère de l`Agriculture, de l`élevage et de l`hydraulique. Conférence de presse conjointe du Ministère de l`Agriculture, de l`élevage et de l`hydraulique et de la représentation togolaise de la FAO. Au-delà de la confirmation au Togo de deux foyers du virus H5N1 hautement pathogène de la grippe aviaire dans la Région Maritime, le ministre AGADAZI a tenu à rassurer les Togolais, en rappelant qu`ils peuvent continuer à consommer de la viande de la volaille, sans aucune crainte particulière.
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D’ici à la fin 2020, le nombre de personnes au bord de la famine pourrait passer de 135 à 265 millions à cause de l’impact économique du coronavirus, selon l’ONU. Mais au Togo, l’éventualité d’une telle situation ne semble pas inquiéter les autorités qui estiment que le pays a assez de réserves.

Dans les pays dont les systèmes médicaux manquent de ressources, la crise sanitaire pourrait engendrer une crise alimentaire et la perte de moyens d’existence à moins d’agir maintenant, a alerté, fin avril, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Une situation inquiétante pour les pays en développement comme le Togo touchés par la pandémie. Mais les autorités togolaises sont plutôt sereines.

En effet, près de 70.000 tonnes d’excédents de produits céréaliers (maïs, riz local, sorgho, mil entre autres) ont ainsi été enregistrés à l’issue de cette campagne, a informé le Directeur Général de l’Agence nationale de la sécurité alimentaire (ANSAT), Ouro-Koura Agadazi, dans une interview.
Cette bonne santé du secteur agricole en termes d’excédents est encore plus visible à l’intérieur du pays, notamment dans les zones de Sokodé (plus de 4.200 tonnes d’excédents enregistrées), l’Est-Mono (plus de 5.000 tonnes de maïs), Bassar, Mô, de Sotouboua, ou encore à Tandjoare.

Toutefois, estime le patron de l’ANSAT en évoquant la déclaration faite il y a quelques mois sur la possibilité pour le Togo de venir en aide aux pays de la sous-région durement frappés par la crise sanitaire, il urge de prendre certaines mesures pour permettre aux paysans d’écouler leurs excédents de production. Sinon, «ils risquent d’être démotivés et cela portera un coup dur à la croissance agricole enregistrée par le Togo depuis plus d’une décennie et par ricochet à la sécurité alimentaire», a-t-il prévenu.

L’Agence qui avait ouvert ses réserves il y a quelques semaines afin de «desserrer l’étau spéculatif entretenu par certains commerçants» a pu écouler 91,5 tonnes de produits céréaliers en 05 semaines, sur plus de 13.000 tonnes de stock de sécurité nationale.

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