Les ministres des Affaires étrangères de onze pays européens se sont mis d'accord lundi sur les conditions de réouverture de leurs frontières et de rétablissement de la liberté de circulation des citoyens européens, selon une déclaration conjointe publiée par le portail diplomatique portugais.
Réunis par vidéoconférence, des représentants d'Allemagne, d'Autriche, de Bulgarie, de Chypre, de Croatie, d'Espagne, de Grèce, d'Italie, de Malte, du Portugal et de Slovénie se sont concertés pour rétablir "la liberté de mouvement et de circulation dans l'Union européenne" (UE), selon le texte.
Sur la base des principes de proportionnalité et de non-discrimination, les ministres sont convenus que, malgré la pandémie actuelle de COVID-19, l'Europe doit aller plus loin.
La réunion a défini "l'étude des mesures de contrôle aux frontières, la reprise des services de transport et de connectivité, en plus du redémarrage progressif des services touristiques et des protocoles sanitaires dans les établissements hôteliers", précise la déclaration.
L'ouverture se fera par étapes, coordonnée entre les États membres de l'UE et sera progressive afin "d'éviter le risque qu'une augmentation des infections échappe à tout contrôle".
Le texte mentionne par ailleurs que les pays se sont associés pour travailler à une "compréhension commune des normes et procédures sanitaires de manière progressive".
"Nous demandons instamment à l'industrie du tourisme et aux acteurs privés concernés de profiter des prochaines semaines pour prendre les mesures préventives appropriées afin de pouvoir protéger les voyageurs dès que la liberté de mouvement et de voyage sera rétablie".
"Même si la situation concernant la pandémie est différente dans chaque pays, notre objectif est de nous coordonner afin de rétablir la liberté de mouvement pour pouvoir voyager en toute sécurité", ont ajouté ces pays européens dans leur déclaration.