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La production halieutique sur le Nangbéto a quintuplé en 07 ans, fruit d’une meilleure gestion des pêcheries

Publié le mercredi 27 mai 2020  |  Republique Togolaise
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© aLome.com par Parfait
Cabinet du MAEP (ministère de l`Agriculture, de l`Elevage et de la Pêche)
Lomé, le 05 novembre 2015. Avenue Duisburg, un jour ordinaire. Le MAEP est depuis 2008 l`un des ministères auquel est vouée une grande partie du Budget togolais.
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Entre 2012 et 2019, la production halieutique sur le Lac Nangbéto est passée de 600 tonnes à 3.200 tonnes, soit une augmentation de 433% en 07 ans. Cette performance significative est essentiellement attribuable à la mise en œuvre du Plan de Gestion des Pêcheries du Lac de Nangbéto.

En effet, adopté en 2013 dans le cadre du Projet d’appui au secteur agricole (PASA) sur le modèle des plans de gestion des pêcheries continentales, il visait à pallier urgemment à la problématique de l’épuisement de stocks des espèces de poissons dans le lac. Ceci, du fait de l’exploitation anarchique qui y régnait.

Une expérience réussie

Articulé autour d’axes majeurs comme le renforcement du cadre juridico-institutionnel, l’amélioration des moyens d’existence des communautés, la préservation et l’exploitation durable des ressources halieutiques ou la valorisation des produits de pêche, le Plan est devenu «une expérience réussie», selon la Direction des pêches et de l’aquaculture.

Des comités impliquant tous les acteurs communautaires ont été mis en place, des patrouilles de surveillance des activités de pêche organisées, et les pêcheurs et transformatrices de poissons mieux outillés (distribution de nappes de filets de pêche réglementaires, constructions de fours améliorés, formation en bonne pratique d’hygiène, de traitement, de conservation et de transformation de poisson, suivi médical, analyse des poissons…).

Un changement immédiat

Résultat, la gestion des activités de pêche s’est améliorée, avec le quart des recettes issues du Lac dédié à la cogestion. Une prise de conscience est observée au niveau des pêcheurs quant à l’exploitation durable des ressources, et une promotion faite sur le maintien de la chaîne de froid (construction d’une unité de fabrique de glace).
L’amélioration s’est également ressentie au niveau de la qualité des poissons fumés du fait de l’utilisation de fours améliorés qui ont le double avantage de produire des poissons de meilleure qualité et de protéger les femmes contre des maladies pulmonaires.

Par ailleurs, le projet a permis de diversifier les sources de revenus des pêcheurs, en attribuant à certains des volailles, ce qui leur permet de supporter les effets de la réglementation du repos biologique de 03 mois en vigueur sur le Lac.

Pérennisation des acquis

Pour les acteurs du projet et le département en charge de la production halieutique, il est désormais question de pérenniser les acquis en misant notamment sur le renforcement de la cogestion et le suivi des activités de transformation et de commercialisation des poissons. Pour rappel, des plans de gestions similaires sont appliqués sur le barrage de Koumfab et le système lagunaire.

Le secteur halieutique au Togo emploie plus de 22 000 acteurs et contribue à environ 4,5% du PIB avec une fourniture annuelle de près de 25 000 tonnes de poissons.

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