Journée de l’arbre 2020: Awate Hodabalo veut faire d’Agoè-Nyivé la préfecture la plus verte du Togo

Publié le lundi 1 juin 2020 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
44è Journée de l’arbre au Togo: la préfecture d’Agoè-Nyivé davantage reverdie avec des plants de kapokiers
Lomé, le 1er juin 2020. 44è Journée de l’arbre au Togo: la préfecture d’Agoè-Nyivé davantage reverdie avec des plants de kapokiers, le long de la voie du «Grand contournement (Section Agoè) qui relie Lomé à Noépé». Col Awate Hodabalo

Les Togolais ont pour la 44è fois sacrifié à la tradition de la «Journée de l’arbre» dans les 5 régions économiques du pays.

Dans la capitale togolaise, la tradition de la Journée de l’arbre a aussi été respectée dans la préfecture d’Agoè-Nyivé (conurbation de Lomé sujette à des mutations rapides ces 10 dernières années) ce 1er juin. Le Préfet Hodabalo Awate, les maires et des représentants des populations de cette Préfecture ont ainsi mis en terre des plants de kapokiers le long des abords de la voie du «Grand contournement (Section Agoè) qui relie Lomé à Noépé».
Le préfet, le Colonel Awaté Hodabalo, a émis à cette occasion le vœu que la localité qu’il administre soit «la préfecture la plus verte au Togo, ce qui va améliorer le climat, attirer plus de pluies et endiguer le changement climatique». Il a pour ce faire exhorté ses administrés à procéder à la plantation et à l’entretien des plants.

En instituant la Journée du 1er juin en 1977, «les autorités d’alors ont voulu atteindre un résultat concret, celui de voir le Togo, un pays avec un faible potentiel forestier, étendre dans l’avenir, sa couverture forestière, améliorer et diversifier son potentiel ligneux à l’instar d’autres pays de la sous-région», explique le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la Nature, David Wonou Oladokoun.

Selon des données officielles, «l’inventaire forestier national de 2016 indique que la superficie totale des plantations au Togo, qu’elles soient étatique, privée, scolaire ou communautaire, est de 53.000 hectares. Les plantations de l’Etat s’étendent sur plus de 20.000 hectares contre 33.000 hectares de plantation appartenant aux particuliers, aux mondes scolaire et communautaire. Cette performance traduit un taux de reboisement annuel croissant qui est passé de 1.000 hectares dans les années 1980 à 2.000 hectares à partir de 2010».

J. T. & A. A.

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