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Une meilleure conservation et compréhension des océans participe au développement durable (ONU)

Publié le mardi 9 juin 2020  |  UN NEWS
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Tenue de l`AG constitutive du CMAF (Cluster maritime d`Afrique francophone) regroupant 21 Etats et basé au Togo
Lomé, le 20 mars 2019. Quartier Administratif. Siège du BRAO. Tenue de l`AG constitutive du CMAF (Cluster maritime d`Afrique francophone) regroupant 21 Etats et basé au Togo. Le CMAF sera présidé durant ses trois premières années par le Togolais Charles Kokouvi Gafan (responsable Togo de Bolloré). Ce Cluster a pour vocation de promouvoir une économie bleue responsable dans les Etats francophones. L`AG constitutive du CMAF s`est déroulé en présence Marc Vizy, Ambassadeur de la France près le Togo, et du responsable du BRAO, Eric Adja.
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A l’occasion de la Journée mondiale des océans, l’ONU exhorte les gouvernements et tous les acteurs à s’engager pour la conservation et la viabilité des océans, par l’innovation et la science.



Alors que l’humanité s’emploie à stopper la pandémie de Covid-19 et à reconstruire en mieux, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, souligne que nous avons «une occasion sans précédent et la responsabilité» de changer pour le mieux notre relation avec le monde naturel, y compris les mers et les océans de la planète.

Alimentation, moyens de subsistance, transport, commerce : «Nous dépendons des océans », a déclaré M. Guterres lors d’un message pour la Journée. Les océans sont les poumons de la planète et son plus grand puits de carbone. A ce titre, ils contribuent de façon essentielle à réguler le climat mondial.


Pour le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, la Journée mondiale de l'océan est l’occasion de que rappeler «que la vie sous l'eau est essentielle à la vie sur terre».

«La mauvaise utilisation non durable des ressources océaniques, le changement climatique et la pollution menacent tous la capacité de nos océans à subvenir à tous», a alerté M. Muhammad-Bande. « La protection de la biodiversité marine est d'une importance essentielle à mesure que nous progressons dans la mise en œuvre de l'Objectif de développement durable 14 (portant sur la vie aquatique) ».

En cette Journée mondiale de l’océan, les Nations Unies souhaitent mettre en avant l’innovation pour un océan durable. M. Guterres a rappelé qu’il est essentiel de mieux comprendre les océans pour préserver les stocks halieutiques et découvrir de nouveaux produits et médicaments.

Combattre la pollution plastique marine


La pollution plastique dans les océans est omniprésente, a déploré M. Guterres. M. Muhammad-Bande a appelé à prendre des mesures, cette année, pour empêcher huit millions de tonnes de déchets plastiques supplémentaires de pénétrer dans l'océan et protéger les écosystèmes mondiaux.

Un groupe des amis pour combattre la pollution plastique marine a été établi en cette Journée mondiale des océans. La Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, a salué cette initative.

«Nous avons besoin d’une action mondiale. Nous avons besoin d’actions au niveau national. Nous avons besoin que le monde des affaires agisse », a déclaré Mme Andersen sur son compte Twitter officiel. La cheffe du PNUE a salué le leadership du Canada dans la conservation des océans et plaidé pour plus de coopération internationale dans ce domaine, rappelant que l’humanité est responsable de la dégradation des deux tiers de notre environnement marin.

Aujourd’hui, le niveau de la mer monte à cause des changements climatiques, si bien que, dans des pays de faible élévation et dans des villes et villages côtiers du monde entier, des vies et des moyens de subsistance sont en péril. « Les océans deviennent de plus en plus acides, ce qui fait peser une menace sur la biodiversité marine et les chaînes alimentaires essentielles», a alerté le Secrétaire général. « Nous ne pouvons tout simplement pas rester les bras croisés», a déclaré le Président de l’Assemblée générale, en écho aux menaces citées par M. Guterres.

M. Muhammad-Bande a demandé à tous les États membres de l’ONU - tous représentés au sein de l’Assemblée générale des Nations Unies, de s'engager à protéger 30% de « notre planète bleue » d'ici 2030, année butoire pour la réalisation des ODD.

Les océans, sources d’opportunités économiques et de développement durable


«Un environnement marin sain possède un potentiel incalculable pour réaliser l'intégralité du programme de développement durable », a, rappelé M. Muhammad-Bande, soulignant que l’humanité doit non seulement réfléchir et apprécier tout ce que l'océan fait pour elle, mais aussi anticiper.

«Nous devons exploiter le potentiel des économies bleue et verte. Les investissements stratégiques peuvent générer 100 millions d'emplois d'ici 2050, facilitant les efforts de relance mondiaux critiques à la suite de la pandémie de coronavirus», a indiqué le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Les océans représentent un secteur économique fructueux, notamment pour le transport maritime.

«L'avenir des océans et le nôtre sont indissociables », a déclaré le Secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI), Kitack Lim. Selon l’OMI, la valeur des ressources et des industries maritimes et côtières est estimée à plus de 3.000 milliards de dollars par an, soit environ 5% du produit intérieur brut (PIB) mondial. La principale mission de cette agence onusienne est d'assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires.

«Nous reconnaissons que le secteur des transports maritimes est le vecteur du commerce mondial et qu'il est essentiel au développement durable», a dit M. Lim. La vision de l'OMI est d'éliminer, ou de réduire au strict minimum, tout impact négatif des navires sur l'environnement, y compris sur les océans.

La Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (davantage connue sous son acronyme MARPOL) constitue la fondation de ces efforts. Elle établit des règles et règlements obligatoires portant sur la pollution des océans par les hydrocarbures, par d'autres substances nocives comme des produits chimiques, par les eaux usées et les déchets. Elle comprend également des mesures visant à lutter contre la pollution de l'air et les émissions des navires.

En 2021, débutera la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable. M. Guterres s’est dit confiant sur le fait que cet événement, qui durera jusqu’en 2030, « offrira une impulsion et un cadre d’action commun ».

«L'action pour les océans créera un monde meilleur sur terre et sous l'eau pour les générations à venir », a rappelé M. Muhammad-Bande. «Ensemble, prenons des mesures urgentes alors que nous nous tournons vers la Décennie des sciences océaniques pour le développement durable».





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