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Coton : redresser la barre après une campagne en demie-teinte !

Publié le jeudi 11 juin 2020  |  Ma Nation Togo
Campagne
© Autre presse par DR
Campagne d’achat de coton-graine
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Après une campagne 2019-2020 à demie teinte, marquée notamment par une baisse de la production, les acteurs de la filière coton veulent redresser la barre. Pour la campagne 2020-2021 de nouveaux objectifs ont été définis pour ce secteur au cœur des priorités de l’Etat.

La campagne s’est achevée sur un déficit de 15%, soit 116.000 tonnes de coton-graines contre 137.000 tonnes durant la campagne 2018-2019. Si cette baisse est en partie imputable à une mauvaise pluviométrie et à l’action des insectes nuisibles, il n’en demeure pas moins qu’elle constitue un affront pour l’Etat togolais dans sa volonté d’atteindre 200.000 tonnes de coton graines en 2022. Il urge donc de tout mettre en œuvre pour redorer le blason du coton, une filière au cœur des priorités.

La filière cotonnière, une priorité

Principal produit de rente des exploitations agricoles au Togo, le coton s’affirme comme la première culture industrielle du Togo et le 4ème produit d’exportation du pays après le clinker, le ciment et les phosphates. Il est l’un des produits agricoles qui contribuent de manière substantielle au PIB à hauteur de 1 à 4,3% selon les années. Le coton constitue l’une des principales priorités du chef de l’Etat qui veut doper la production et cherches des financements pour la transformation de la matière première sur le sol togolais. Une volonté réitérée par le Président de la République le 13 janvier 2020.

Les défis pour 2021

Réunis à Kara le 19 mai dernier, les acteurs de la filière se sont fixés de nouveaux défis.

«La campagne agricole 2020/2021 est celle de nombreux défis. Au-delà de l’impérieuse nécessité de pouvoir augmenter les superficies en améliorant la production, la productivité et le revenu des producteurs, tous les acteurs devront trouver les approches idoines afin de se prémunir contre la pandémie au COVID-19», a déclaré, à cette occasion, le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Noël Koutéra Bataka.



«Nous allons mettre cette campagne sous le sceau du succès. Nous devons garder un fort engagement, la discipline, la rigueur pour plus de rendements, car le coton constitue une filière importante pour l’économie nationale», a renchéri EWOVOR Kossi Messan, président du conseil d’administration de la nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT).


Pour la nouvelle campagne 2020-2021, il est prévu la production d’au moins 152.000 tonnes de coton graines sur une superficie minimale de 190.000 hectares. Le prix d’achat du coton- graine est fixé à 225 F/kg pour le premier choix. Pour accompagner les producteurs, les coûts des différents intrants resteront inchangés.

Pour relever ces défis, des recommandations ont été formulées :

-la direction des semences et la recherche en collaboration avec la NSCT et la FNGPC devront revoir les taux de germination des semences et donner des recommandations de doses appropriées aux producteurs pour une bonne levée. De même, les producteurs devront revérifier les stocks de semences mis en place et déclasser les sacs qui présentent des taux de germination très faible,

-les producteurs et la Recherche en collaboration avec la NSCT et les services météorologiques devront organiser des séances de travail spécifiques d’ici la fin du mois de mai 2020 pour s’informer des prévisions météorologiques et situer les producteurs sur les dates de semis ;


-la Recherche en collaboration avec la NSCT devra s’assurer que les reliquats des intrants de la campagne 2019-2020 sont en bon état et associer les producteurs au choix des futures commandes ;

-la FNGPC en collaboration avec les autres acteurs de la filière devra initier des séances de partages d’expériences entre producteurs d’une part et d’autre part entre les autres acteurs de la filière et les producteurs ;

-la recherche, l’ICAT et la DSID en collaboration avec la NSCT devrons travailler sur les nouvelles technologies pour géolocaliser les parcelles afin de s’assurer de la maitrise des superficies semées ;

– l’ITRA en collaboration avec la NSCT et la FNGPC devra mettre en place une fiche technique pour accompagner les producteurs dans le processus de production des semences et dans l’application des itinéraires techniques ;


La FNGPC devra fournir à la NSCT une documentation sur les difficultés relevées sur la paie tardive de quelques GPC, les déclassements de coton à l’usine, la surfacturation des producteurs et la création des GPC par les agents de la NSCT ;


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