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Art et Culture

Mode et pandémie: la vente en ligne a évité au secteur de sombrer

Publié le jeudi 11 juin 2020  |  RFI
Défilé
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Défilé marquant le clou du Festival international de la Mode au Togo “FIMO228”, 4ème édition.
Lomé, 26 février 2017. Jardin de l`Hôtel IBIS CENTRE. Défilé marquant le clou du Festival international de la Mode au Togo, “FIMO228”, 4ème édition, qui s`est déroulé du 23 au 26 février 2017.
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Avec la création, il y a quelques années de Fashionomics Africa, la Banque africaine de développement a pris la tête de file pour la promotion des investissements dans le secteur du textile et de la mode. L’initiative a misé dès le début sur les technologies de l’information et de la communication comme moteur. Une bouée de sauvetage pour l’industrie de la mode en cette période de crise sanitaire.


La pandémie de covid-19 a créé partout un climat d’incertitude dans plusieurs secteurs économiques, comme celui la mode, particulièrement le marché de l’habillement. Vanessa Moungar, directrice du département genre, femmes et société civile, à la Banque africaine de développement.

«On estime déjà un manque à gagner de près de 300 milliards de dollars globalement en 2020. Ce qui représente une baisse de plus de 15% par rapport à l’année d’avant. Ce ne sont que des estimations qui continuent d’évoluer au jour le jour. Donc on s’attend à ce que l’industrie de la mode soit en effet parmi les secteurs les plus touchés».

La dernière innovation de fashionomics Africa, c’est le lancement de la première application panafricaine dédiée aux entrepreneurs du textile, de l’habillement et des accessoires. «L’objectif de fashionomics est au final de renforcer toute la chaîne de valeurs textile, des champs de coton jusqu’aux grands magasins, avec un accent particulier sur l’accès aux finances pour les entrepreneurs, en développant leurs compétences et leur sens des affaires, particulièrement pour les micros et petites entreprises».

Une industrie diversifiée et malmenée, avec des stylistes reconnus en Afrique et dans le monde et des artisans qui ont contribué à l’effort de réponse à la pandémie. Le styliste nigérien Alphadi. «La création a eu un gros coup, parce que c’est une industrie qui vit au jour le jour. C’est une industrie aussi qui a su s’organiser, parce qu’avec les masques que les artisans ont pu faire ; ces masques ont permis de payer les employés. Mais au niveau de la grande industrie, on a pu se réorganiser et utiliser ce temps pour préparer les collections».

Des collections à montrer en ligne. Festivals et semaines de la mode programmés cette année depuis le mois d’avril ont dû être annulés. Ce sera probablement le cas pour la 13ème édition du FIMA, créée par Alphadi, qui devait avoir lieu en septembre.

Le secteur a plutôt pu résister grâce à la vente en ligne.



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