Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

26è Classement Mercer 2020 des villes les plus chères au monde: Lomé passe du 145e rang en 2019 au 154e en 2020

Publié le lundi 15 juin 2020  |  MERCER
La
© aLome.com par Parfait
La ville de Lomé vue de l`immeuble du CASEF
Lomé, le 22 juin 2015. Vue générale de la capitale togolaise, depuis l`un des principaux immeubles dominant le centre-ville de cette cité: le CASEF
Comment



Hong Kong, ville la plus chère au monde pour les expatriés pour la 3ème année consécutive, Paris (50è) et Pointe à Pitre (134è) en net recul, Lyon (123è) se maintient. Comment les organisations repensent leurs programmes de mobilité face à la crise du COVID-19 ?

Paris, le 9 juin 2020


Face à la crise, nombreuses sont les organisations qui revoient leurs programmes de mobilité en proposant d’autres formes de mobilité internationale et en mettant l’accent sur le bien-être des collaborateurs. La 26è enquête de Mercer sur le coût de la vie et du logement apporte un éclairage essentiel dans le contexte de la crise COVID-19, sur le coût et la rémunération des expatriés. Les données de Mercer ont été recueillies en mars* ; les écarts de prix dans de nombreux endroits n’étaient donc pas significatifs.

Aussi, Hong Kong demeure la ville la plus chère pour les expatriés, suivie d’Achkhabad, au Turkménistan, en seconde position. Tokyo et Zurich restent respectivement en troisième et quatrième position, tandis que Singapour est en cinquième position, soit une baisse de deux places par rapport à l’année dernière. New York se classe sixième, avec un bond de 3 places par rapport à l’an dernier.

Dans le top 10 des villes les plus coûteuses pour les expatriés cette année figurent également Shanghai (7), Berne (8), Genève (9) et Pékin (10). Dans celui des moins chères nous retrouvons Tunis (209), Windhoek (208), Tachkent et Bichkek, qui se classent ex aequo à la 206è place. En France, Paris perd 3 places et passe de la 47è à la 50è position dans le palmarès des villes les plus onéreuses ; même constat pour Pointe-à-Pitre qui chute de la 125è à la 134è place. Lyon en revanche se maintient à la 123è position.

Les organisations doivent se préparer au redéploiement de leur main-d’œuvre mobile


Les perturbations économiques et sociales créées par le COVID-19 ont incité les organisations à réévaluer leurs programmes de mobilité internationale en mettant l’accent sur le bien-être de leurs employés expatriés. Tirant parti des nouvelles modalités de travail, de l’évolution technologique et des changements de mentalités, elles envisagent d’autres formes de mobilité internationale en plus des programmes traditionnels pour soutenir leurs activités et leurs collaborateurs envoyés à l’étranger.

Malgré un désir de croissance et de développement à l’échelle mondiale pendant cette crise sanitaire et économique, les réductions d’effectifs et de salaires ainsi que les modifications des plans d’avantages sociaux ont remis en question les stratégies d’expansion à l’étranger. Alors que les organisations réexaminent les portefeuilles de talents, les programmes de mobilité et les packages de rémunération avec un objectif de juste équilibre entre empathie et économie, des données précises et transparentes sont essentielles pour rémunérer équitablement tous les types de missions de mobilité. Le tout en tenant compte des changements résultant de la pandémie actuelle et de la volatilité du marché qui en découle.

Cette 26e enquête annuelle de Mercer sur le coût de la vie et du logement révèle que des facteurs spécifiques tels que les variations de change, l’inflation des coûts des biens et des services et l’instabilité des prix des logements sont essentiels pour déterminer le coût des packages d’expatriation pour les collaborateurs en mission internationale.

«La crise que nous traversons nous rappelle que l’envoi et le maintien de salariés en mission internationale est une énorme responsabilité et une tâche difficile à gérer », commente Ilya Bonic, Président de l’activité de gestion des talents chez Mercer. « Plutôt que de parier sur une résurgence spectaculaire de la mobilité, les organisations devraient se préparer au redéploiement de leur main-d’œuvre mobile et s’attendre à ce que de nombreux expatriés ne soient pas prêts ou désireux de partir à l’étranger. L’empathie devra être le maître mot».

À court terme, la préparation à cette nouvelle approche de la mobilité internationale peut impliquer la relocalisation des personnes qui ont été rapatriées. À moyen terme, la priorité consistera à réaligner la main-d’œuvre mobile sur de nouveaux modèles économiques axés sur des chaînes d’approvisionnement raccourcies, davantage de déplacements régionaux et un besoin renouvelé de former des talents. Outre ces préoccupations, des informations pertinentes sur le coût et la localisation des expatriations dans le monde entier constitueront un facteur essentiel de l’après-crise.

Des résultats 2020 impactés par une crise sans précédent

Reconnue pour être l’une des plus exhaustives, l’enquête sur le coût de la vie et du logement de Mercer qui porte sur plus de 500 villes, a pour but d’aider les multinationales et les gouvernements à définir la rémunération de leurs salariés expatriés. New York est utilisée comme ville de référence, et les fluctuations des devises se mesurent par rapport au dollar américain. Le classement de cette année comprend 209 villes sur les cinq continents et mesure le coût de plus de 200 biens et services dans chacune d’entre elles (logement, transports, alimentaire, vêtements, articles ménagers, activités culturelles et de loisirs…).

«Les fermetures de frontières, les interruptions de vols, les confinements obligatoires et autres perturbations à court terme ont affecté non seulement le coût des biens et des services, mais aussi la qualité de vie des expatriés », déclare Ilya Bonic. « Le changement climatique, les questions liées à l’empreinte écologique et les défis des systèmes de santé ont poussé les multinationales à examiner comment les efforts d’une ville en matière de durabilité peuvent avoir un impact sur les conditions de vie de leurs travailleurs expatriés. Les villes fortement axées sur le développement durable peuvent améliorer considérablement les niveaux de vie, ce qui peut à son tour améliorer le bien-être et l’engagement des employés ».

Choisir la ville d’expatriation et déterminer la rémunération des expatriés est aussi important que cela est coûteux. L’enquête de Mercer montre que les coûts des biens et des services évoluent avec l’inflation et les variations de change, ce qui rend les coûts d’expatriation plus ou moins élevés.

"Les changements soudains des taux de change ont été principalement dus à l’impact du COVID-19 sur l’économie mondiale", analyse Yvonne Traber, Directrice des solutions produit de mobilité internationale chez Mercer. « Cette volatilité peut affecter les employés mobiles de diverses manières, qu’il s’agisse de pénuries et d’ajustements de prix pour les biens et services, de perturbations de la chaîne d’approvisionnement ou lorsque les employés sont payés dans la devise du pays d’origine et doivent échanger des fonds dans le pays d’accueil pour des achats locaux ».

Malgré la crise, la force du dollar fait grimper les villes américaines

Alors que l’économie mondiale a ralentie durant la première partie de l’année, la force du dollar a fait augmenter les coûts pour les expatriés dans les villes américaines. En conséquence, les villes des États-Unis ont grimpé dans le classement des villes les plus coûteuses de cette année. New York (6) est la mieux classée du pays, suivie de San Francisco (16), Los Angeles (17), Honolulu (28) et Chicago (30). Winston Salem, en Caroline du Nord (132), reste la ville américaine la moins chère pour les expatriés.

Le dollar canadien s’est apprécié, ce qui a provoqué des sauts dans le classement de cette année. En hausse de dix-huit places par rapport à l’année dernière, Vancouver (94) est la ville canadienne la plus chère du classement, suivie de Toronto (98). Au 151e rang, Ottawa est la ville la moins chère du Canada.
Pointe-à-Pitre recule dans le classement, passant de la 125è à la 134è en raison de la dépréciation de l’euro par rapport au dollar américain.

San Juan, ville la plus chère d’Amérique du Sud, Caracas exclue

En Amérique du Sud, San Juan (66) est la ville la plus chère, suivie de Port of Spain (73), San Jose (78) et Montevideo (88). Managua (198) est la ville la moins chère d’Amérique du Sud. Caracas, au Venezuela, est exclue du classement en raison de la complexité de la situation monétaire ; son classement aurait été très différent selon le taux de change officiel choisi.

En Europe, de nombreuses villes reculent du fait d’un afffaiblissement de plusieurs monnaies locales
Trois villes européennes figurent dans le top 10. À la quatrième place du classement mondial, Zurich reste la ville européenne la plus chère, suivie de Berne (8), en hausse de quatre places par rapport à l’année dernière. La ville européenne suivante dans le classement, Genève (9), gagne, elle, quatre places.

Malgré quelques faibles hausses de prix dans la région, plusieurs monnaies locales en Europe se sont affaiblies par rapport au dollar américain, ce qui a poussé de nombreuses villes à la baisse dans le classement. Alors que les économies française et italienne se sont contractées fin 2019, la croissance de la zone euro est proche de zéro. Pourtant, aucun des principaux pays de l’UE ne montre de signes de crise en matière d’inflation. La région a vu des villes comme Paris (50), Milan (47) et Francfort (76) reculer dans le classement de cette année.

En France, Paris perd trois places et passe de la 47è à la 50è place quand Lyon reste à la 123è place.
«Les villes françaises baissent légèrement dans le classement principalement en raison de la baisse de l’euro par rapport au dollar américain qui est la monnaie de référence de l’enquête. L’augmentation des prix en France a été relativement faible », commente Jean-Philippe Sarra, Leader Mobilité Internationale chez Mercer France.

La décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne n’a pas eu d’incidence sur la livre sterling, qui reste forte et gagne en valeur par rapport à toutes les grandes monnaies mondiales. Londres (19), Birmingham (129) et Belfast (149) ont gagné respectivement quatre, six et neuf places.

Des prix stables au Moyent-Orient, Ndjamena toujours en tête des villes les plus onéreuses d’Afrique
Les Émirats Arabes Unis continuent de diversifier leur économie, réduisant par conséquent l’impact de l’industrie pétrolière sur leur PIB. Ce processus en cours a entraîné une évolution négative des prix à Dubaï et à Abu Dhabi. Tout comme les Émirats Arabes Unis, l’Arabie saoudite souhaite limiter l’impact de ses exportations de pétrole et cherche un modèle économique plus diversifié. Les prix sont restés stables au cours des six derniers mois ; toutefois, l’augmentation prochaine de la taxe sur la valeur ajoutée aura probablement un effet sur les prix.

Tel Aviv (12) reste la ville la plus chère du Moyen-Orient, suivie de Dubaï (23), Riyad (31) et Abu Dhabi (39). Le Caire (126) reste la ville la moins chère de la région malgré une hausse de quarante places.
Ndjamena, au Tchad (15), est la ville la mieux classée en Afrique, tandis que Tunis (209), en Tunisie, est la ville la moins chère de la région et du monde.

Les villes asiatiques dans le top 10 du classement, les villes australiennes toujours en baisse


Six des dix premières villes du classement de cette année se trouvent en Asie, contre huit en 2019. Hong Kong (1) a conservé sa place de ville la plus chère, tant en Asie que dans le monde, en raison des variations de change par rapport au dollar américain et de l’augmentation du coût de la vie sur place. Ce centre financier mondial est suivi par Achgabat (2), Tokyo (3), Singapour (5), Shanghai (7) et Pékin (10).
Mumbai (60) est la ville la plus chère de l’Inde, tandis que Calcutta (185) est celle la moins chère.

Les villes australiennes ont chuté dans le classement en raison de la dépréciation du dollar australien par rapport au dollar américain. Sydney (66), la ville australienne la plus chère du classement pour les expatriés, a perdu seize places. Adélaïde, la ville la moins chère de la région, a perdu dix-sept places pour se retrouver au 126e rang.

Pour chaque ville incluse dans l’enquête, Mercer produit des rapports distincts sur le coût de la vie et les frais de location d’un logement. Vous trouverez plus d’information sur le classement des villes ici. Pour vous procurer les rapports consacrés aux différentes villes du classement, consultez notre site.

* En raison du calendrier de l’épidémie de COVID-19, Mercer a procédé à une analyse plus approfondie de la disponibilité des marchandises en avril et mai pour vérifier les prix.

Note aux éditeurs

Les chiffres des comparaisons du coût de la vie et du coût des logements locatifs de Mercer proviennent d’une enquête menée en mars 2020. Les taux de change de cette époque et le panier international de biens et services de Mercer, issu de son enquête sur le coût de la vie, ont été utilisés comme mesures de base.

Les gouvernements et les grandes entreprises utilisent les données de cette enquête pour protéger le pouvoir d’achat de leurs salariés en mission à l’étranger ; les données concernant les frais de location d’un logement permettent d’évaluer les indemnités de logement versées aux expatriés. Le choix des villes figurant dans l’enquête dépend de l’importance des demandes de données formulées à leur sujet.

À propos de Mercer

Mercer croit en des avenirs meilleurs construits sur un monde du travail redéfini en s’appuyant sur la santé, le bien-être, les talents, la retraite et l’investissement. Mercer compte plus de 25 000 collaborateurs implantés dans 44 pays permettant d’exercer dans plus de 130 pays.

Mercer est une entreprise de Marsh & McLennan (NYSE : MMC), leader mondial du conseil et de solutions en matière de gestion des risques, de stratégie d’entreprise et de gestion des ressources humaines. Le groupe s’appuie sur 76 000 collaborateurs et présente un chiffre d’affaires de 17 milliards $. Grâce à ses trois autres entités, Marsh, Guy Carpenter et Oliver Wyman, Marsh & McLennan aide ses clients à évoluer dans un environnement de plus en plus dynamique et complexe.





... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires