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Togo/Bilan du PPAAO (Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest) après 9 ans d’activités

Publié le mercredi 17 juin 2020  |  Agence de Presse Togolaise
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Lancement officiel de la 8è édition du SIALO (Salon International de l’Agroalimentaire de Lomé) qui se tient jusqu`au 14 octobre
Lomé, le 08 octobre 2019. CETEF Togo 2000. Lancement officiel de la 8è édition du SIALO qui se tient jusqu`au 14 octobre. La 8è édition du SIALO (Salon International de l’Agroalimentaire de Lomé) a ouvert ses portes. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de Cabinet du Ministère de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, représentant son Ministre de tutelle, Koutéra Bataka, en présence du président de la Cour Constitutionnelle A. Assouma et d’autres personnalités du monde agricole. Plusieurs innovations sont au rendez-vous de ce Salon de cette année 2019.
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Lomé, 15 juin (ATOP) – Le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest, projet Togo (PPAAO – Togo) mis en œuvre pour apporter des réponses aux préoccupations soulevées dans le sous-programme 4 du Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) qui traite de la recherche et de la vulgarisation a pris fin en 2019. Le bilan des 9 ans d’activités jugé positif a été présenté le lundi 8 juin à Lomé.


Le PPAAO exécuté par le ministère de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique et qui a démarré le 15 décembre 2011, a été financé à hauteur de 22 millions de dollars US par la Banque mondiale et de 6 millions de dollars US par l’Etat togolais.

Le projet a influencé positivement plusieurs domaines d’activités, notamment le transfert et la diffusion de technologies ; le développement de système semencier viable ; la génération et l’adaptation des technologies ; le renforcement de capacités et la coopération régionale pour créer au niveau de la sous-région un espace de libre échange des technologies agricoles.

Le PPAAO a permis aussi d’exécuter quatre composantes, à savoir, les conditions propices à la coopération sous régionale en matière de développement, de diffusion et d’adoption de technologies agricoles ; le renforcement des centres nationaux de spécialisation/Renforcement du système de Recherche ; l’appui à la demande de la génération, la diffusion et de l’adoption des technologies et la coordination du projet, gestion, suivi et évaluation.

Le projet a permis au Togo de se mettre en conformité avec les règlements communautaires sur les semences, les pesticides et les engrais et d’échanger librement des technologies avec les autres pays de la CEDEAO.

La réhabilitation des bâtiments et la fourniture des équipements performants aux institutions partenaires à l’instar de l’Institut de conseil d’appui technique (ICAT), de l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA) et de l’Ecole supérieure d’agronomie (ESA) pour renforcer le stock de technologie disponible aussi bien dans le domaine de la production que de la transformation et la valorisation des produits agricoles sont également des fruits du PPAAO. Des centres de formation agricole de l’ICAT, des stations de recherche et bâtiments des laboratoires d’analyse de l’ITRA ont été aussi réhabilités ainsi que la construction d’un laboratoire de contrôle de qualité des aliments et l’acquisition des unités mobiles aux profits des producteurs semenciers.

Le projet a appuyé la formation diplômante de 34 cadres en doctorat et 43 en masters en agriculture, tous provenant de l’ITRA, l’ICAT, l’ESA, des Directions régionales de l’agriculture de la production animale et halieutique (DRAPAH) et des Directions des pêches et de l’aquaculture (DPA). Dans le cadre de la prise en compte des changements climatiques, le PPAAO-Togo a mis en œuvre le volet national du projet sous régional « Renforcement des capacités des acteurs de l’agriculture à l’utilisation des informations climatiques pour une plus grande résilience du secteur agricole en Afrique de l’Ouest (CaSCIERA-TA)».

L’objectif de CaSCIERA-TA est d’améliorer la résilience du système agricole (cultures, élevage, arbres), la sécurité alimentaire et la nutrition face aux chocs climatiques saisonniers, depuis l’échelle champ jusqu’au niveau national. La mise en œuvre de ce projet a permis de former 104 producteurs à l’approche «Participatory Integrated Climate Services for Agriculture» (PICSA), 22 chercheurs à l’approche SARAH (Préserver les sols agricoles en les perturbant le moins possible) et de produire des bulletins météo.

Dans la filière semencière, les producteurs aux semences certifiées ont touché 422. 971 bénéficiaires (transformateurs/producteurs) avec plus de 3521 tonnes de semences certifiées de maïs, riz; soja, riz hybride, fonio, sésame, palmier à huile, maïs hybride pour une superficie couverte de plus de 200 600 ha de 2013 à 2019. Ce qui a permis une augmentation significative de la production de semences certifiées qui a doublé passant de 1260 t en 2012 à 2400 t en 2019 avec une amélioration des rendements de maïs de 39% et ceux du riz de 9% auprès des bénéficiaires du projet.
Dans le domaine de l’adoption accélérée des technologies, le projet a appuyé la mise en place de 650 champs écoles agriculteurs à l’intérieur du pays desquels les paysans ont fait l’apprentissage des technologies promues dans le cadre du projet.

Le PPAAO a aussi soutenu la production de 1620 géniteurs ovins caprins à la station de recherche de l’ITRA et fourni du matériel nécessaire à la fabrication du foin pour nourrir le bétail en contre-saison.

Au terme de l’exécution du projet, 613 610 bénéficiaires (dont 250 199 femmes soit 40,8%) ont été touchés ; 101 302 bénéficiaires utilisent les technologies générées par d’autres pays et introduites par le projet. Quatorze technologies sont générées par le projet sur une cible de 10 et 87% de producteurs ont désormais connaissance des technologies diffusées au travers du projet.

Des superficies de 364 547 ha sont couvertes par les nouvelles technologies sur une cible de 300.000 en fin de projet et 422.971 bénéficiaires (transformateurs/producteurs) ont adopté au moins une technologie rendue disponible par le projet sur une cible de 350 000 prévue en fin de projet.

En sommes, la mise en place de toutes ces actions a contribué à atteindre l’objectif de développement du projet pour non seulement transformer la vie des bénéficiaires en améliorant leur bien-être, mais aussi pour que les interventions du projet soient durables.


ATOP/SED/TD

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