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Les parts de l’Etat dans les banques togolaises (Exclusif)

Publié le mercredi 17 juin 2020  |  Togo Business News
L`immeuble
© aLome.com
L`immeuble de la BTCI
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Togo Business News fait un zoom sur la participation de l’Etat togolais au tour de table des banques qui exercent dans le pays. Données au 31 décembre 2018. Exclusif !



BIA TOGO

Ancienne banque d’émission des colonies d’Afrique occidentale devenue banque commerciale en 1960, la Banque internationale pour l’Afrique au Togo (BIA-Togo) dispose, au 31 décembre 2018, d’un capital de 10 milliards de FCFA contrôlé à 8,20% par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à 10,97% par l’Etat togolais. Ce dernier qui en était propriétaire avait cédé 55 % des parts de la banque en 2013, suite à un accord conclu le 7 mai de la même année avec le marocain Attijariwafa Bank après l’obtention de l’ensemble des autorisations réglementaires requises (le montant de la transaction conclue le 24 septembre 2013 serait de 15 milliards de F CFA). C’est l’institution financière la plus ancienne du pays.


BPEC (devenue Sunu Bank)

L’Etat détient 4,66% des parts de la Banque populaire d’épargne et de crédit (BPEC) devenue Sunu Bank suite à la reprise des activités par le groupe du Sénégalais Pathé Dione. La dernière évolution est la modification en vue de la dénomination sociale de Sunu Bank SA en Sunu Bank Togo SA. Le capital social était de 20,8 milliards de FCFA au 31 décembre 2018.


BTCI

C’est l’une des deux banques que contrôle l’Etat togolais à ce jour, et dont le processus de privatisation suit son cours. Son capital social de 7 milliards de FCFA au 31 décembre 2018 était détenu à 70,59% par l’Etat à cette date. En novembre 2019, des acteurs de la société civile ont annoncé leur intention de «sauver» cette banque et sa sœur (UTB) en lançant une initiative dénommée «Sauvons nos banques». L’objectif était de mobiliser des fonds pour le rachat des deux établissements financiers qui sont en train d’être « cédés aux étrangers», parce que «les Togolais n’ont pas suffisamment de capitaux pour postuler en ce qui concerne leur reprise », d’après Hervé Tchamsi, Directeur exécutif de l’ONG Action Sociale pour le Développement Intégral (ASDI). L’institution exerce depuis 1974.


ORABANK

Première banque locale en terme d’actifs (et plusieurs autres agrégats), Orabank Togo disposait, au 31 décembre 2018, d’un capital de 10,019 milliards de FCFA contrôlé à 2% par l’Etat togolais. L’institution dirigée depuis avril 2018 par le Camerounais Guy-Martial Awona avait repris en 2014, les activités de la Banque togolaise de développement (BTD) dans le cadre du processus de privatisation des banques publiques officiellement engagé en 2011. Elle aurait déboursé 20 milliards de FCFA pour conclure le deal.


SIAB

Avec un capital social de 6,6 milliards de FCFA en 2018, la Société interafricaine de banque (SIAB) était contrôlée en cette fin d’année à 5,90 par l’Etat togolais. C’est la dernière institution en termes d’actifs selon les données 2017 de la Banque centrale (12 milliards de FCFA contre 545 milliards pour le leader Orabank). Elle était d’ailleurs le plus faible financeur de l’économie en cette année, avec seulement 8 milliards de crédits octroyés.




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