Le Parlement réuni ce lundi, a adopté le projet de loi qui autorise l’ouverture du capital de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT). Cette démarche donne ainsi le feu vert à l’Etat, pour rentrer en négociations avec le groupe singapourien Olam International, en vue de lui céder tout ou partie de sa participation dans le capital social de la NSCT.
En effet selon l’exécutif, «la volonté de se désengager partiellement ou totalement de la NSCT répond au souci de trouver un partenaire stratégique de renom pouvant contribuer, grâce à son expertise dans le domaine de l'Agro-industrie, à l'atteinte des objectifs de l'axe 2 du PND notamment en ce qui concerne le secteur cotonnier».
Le Groupe Olam, contrôlé par le Fonds singapourien Temasek Holdings et particulièrement présent en Afrique et dans la sous-région où il a développé un savoir-faire reconnu, devra ainsi, au-delà des actions de consolidation de la production cotonnière, être en mesure d’œuvrer avec l’Etat sur plusieurs volets ; entre autres, assurer la disponibilité et l’approvisionnement des intrants et des services de mécanisation dont ont besoin les producteurs, contribuer au désenclavement des zones de production en facilitant le transfert vers les zones de transformation, ou encore garantir un prix plancher rémunérateur aux producteurs.
Par ailleurs, en arrivant à un accord avec l’opérateur, le Gouvernement espère doubler la production de l’or blanc dans un délai de 03 ans. Le Togo qui ambitionne d’atteindre les 200.000 tonnes de coton-graines à l’horizon 2022, a enregistré une dernière campagne en deçà des objectifs, avec seulement 116.000 t récoltés sur 150.000 espérés.
Pour rappel, le capital actuel de la NSCT s’élève à 02 milliards FCFA, détenus à raison de 60% par l’Etat et 40% par les actionnaires.... suite de l'article sur Autre presse