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Les entreprises françaises incitées à investir en Afrique

Publié le mercredi 1 juillet 2020  |  RFI
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© aLome.com par Edem Gadegbeku
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«Ce n'est pas le moment de lâcher l'Afrique». Voilà le credo de l'Institut Montaigne, un cercle de réflexion libéral. Il préconise une politique publique visant à faciliter les investissements des entreprises françaises et européennes qui veulent travailler sur le continent et préparer l'après Covid-19.


Alors que l’Afrique va connaître en 2020 sa première récession depuis un quart de siècle, les entreprises françaises ne doivent pas se détourner du continent, mais au contraire y renforcer leur présence. C’est la conviction de l’Institut Montaigne, un cercle de réflexion libéral, qui estime dans une analyse parue la semaine dernière que la crise économique consécutive à la pandémie met en lumière les secteurs prioritaires dans lesquels investir.

Le consultant Jean-Paul Huet est l’un des auteurs de cette analyse. « La crise a mis en avant des pénuries sur le continent dans un certain nombre de domaines : la santé, mais également dans l’éducation, le digital, l’électricité, l’agriculture. Et quelque part, nous nous sommes dit, cela renforce l’importance d’investir maintenant et pas dans dix ans », dit-il.


Procédures administratives jugées trop lentes

Pour l’institut Montaigne, il est urgent de soutenir les entreprises françaises en Afrique, mais les dispositifs publics sont encore trop lourds et les délais trop longs. « Force est de constater que certaines institutions européennes ou d’autres pays européens sont allés plus vite que les institutions françaises en termes de procédures administratives », constate-t-il. Et d’ajouter : «C’est un vrai point d’amélioration que l’on a collectivement remonté. C’est même l’objet de la note que dire aux pouvoirs publics, “vous avez fait des choses que vous n’aviez pas faites avant et merci. BPI, l’AFG et les autres...” Par contre quand on compare avec d’autres pays européens, certains sont allés plus loin et surtout plus vite. Il y a peut-être des choses à améliorer».

Pourtant, dès le mois de mars, Paris s’est mis au diapason.



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