Depuis quelques jours, les langues se délient pour questionner la procédure de privatisation de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT). Le groupe singapourien Olam est en pole position, pour jouer les 1ers rôles au sein de cette société et des négociations ouvertes devraient déboucher sur la cession à cet investisseur de tout ou partie de la participation de l’Etat dans son capital, après l’onction parlementaire obtenue lundi 29 juin.
De coutume, le recours à la privatisation au Togo vise à transférer au secteur privé, la gestion d’une activité ou d’un secteur économique jugé peu ou contre-performant afin d’y apporter des corrections.
Mais d’après des sources proches du ministère de l’Economie et des Finances, l’opération projetée « ne répond ni à un souci d’amélioration de la trésorerie de l’Etat ni à un besoin de correction d’une quelconque mauvaise performance financière de cette société ». La NSCT, de source officielle, se porte bien, ainsi que l’atteste le résultat net qu’elle a dégagé en 2019 : 4,6 milliards FCFA.... suite de l'article sur Autre presse