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Instruction de l’affaire de la DMK/Brigitte Adjamagbo entendue pendant 4h d’horloge ce mardi par le Tribunal de Lomé

Publié le mardi 14 juillet 2020  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
1ère sortie publique d`Agbéyomé Kodjo depuis le scrutin du 22 février 2020
Lomé, le 27 février 2020. Foyer du cinquantenaire de l`EEPT. 1ère sortie publique d`Agbéyomé Kodjo depuis le scrutin du 22 février 2020. L`ex candidat à la présidentielle 2020 rencontre sa base électorale. Brigitte Johnson
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Comme annoncé hier, Kafui Adjamagbo-Johnson de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) s’est rendue chez le doyen des juges d’instruction du Tribunal de Lomé ce 14 juillet. Une démarche qui se situait dans le cadre de la suite de la procédure judiciaire ouverte à l’encontre de 4 leaders de la DMK depuis le 24 avril dernier, pour avoir contesté publiquement les résultats du scrutin présidentiel du 22 février 2020.


«Nous n’avons commis aucun mal, nous nous battons tout juste pour la liberté et la justice au Togo. Je suis donc sereine au moment de retourner devant le juge», avait affirmé Mme K. Adjamagbo-Johnson, 24h avant de passer devant le juge. Chez les juges instructeurs ce 14 juillet, de 10h25 à 14h17TU, Mme Adjamagbo-Johnson a affiché la même sérénité. Et est surtout «déterminée à poursuivre son combat politique, quoique épuisée physiquement par la durée de l’instruction».
«Le combat continue. Ce 14 juillet, devant les juges, je n’ai dit que des vérités, dans le cadre d’un combat collégial et de l’instruction au fond de l’affaire concernant 3 camarades de la DMK et moi-même, suite à la poursuite exercée contre nous par l’Etat. J’ai parlé au nom de tous mes camarades de la DMK», a rassuré la SG du parti CDPA, au sortir du cabinet d’instruction. Tout en refusant de rentrer dans davantage de détails «au nom du secret de l’instruction».
«Le Tribunal de Lomé m’a demandé de rester à sa disposition pour la suite de la procédure», a encore confié, confiante, dame Adjamagbo-Johnson. Elle a aussi remercié à cette occasion le «Tout-puissant et ses camarades de lutte de la DMK pour la constance de leur mobilisation». «Il n’a pas du tout été question pour les juges de nous faire des observations sur le respect ou non des conditions» sine qua non de remise en liberté suite à notre placement sous contrôle judiciaire le 24 avril dernier.

«Nous nous évertuons à expliquer que nous sommes en train de mener un combat politique, nous ne sommes pas des criminels, nous nous battons pour l’aspiration profonde de la majorité des Togolais : vivre dans un Etat démocratique. C’est un combat que nous avons commencé et que nous allons poursuivre jusqu’à la victoire», a encore clamé Mme Adjamagbo-Johnson. En soulignant indirectement son appel lancé depuis une semaine pour régler les maux politiques togolais à travers un dialogue politique. Les Togolais doivent être déterminés et mobilisés plus que jamais autour de la cause commune», a encore rengainé cette dirigeante de parti politique.

Une Dynamique politique et une instruction judiciaire

Vendredi dernier, Fulbert Attisso (leader du parti le ‘Togo Autrement’) a passé 3h de temps devant le Tribunal de Lomé dans le cadre de la même procédure judiciaire. Au sortir des bureaux du juge d’instruction, il avait confié à «aLome.com» «avoir abordé avec la justice le fond de l’inculpation dont il est l’objet, mais se garde de détails au nom du secret de l’instruction». Fulbert Attisso s’est fait assister ce 10 juillet par un conseil composé des avocats Zeus Ajavon, Darius Atsoo et de Célestin Agbogan.

Depuis le 24 avril dernier, Dr Kodjo, Marc Mondji (assistant personnel de Mgr Kpodzro), Brigitte Adjamagbo et Fulbert Attisso sont placés sous contrôle judiciaire dans le cadre de leur contestation des résultats du scrutin présidentiel du 22 février dernier.


Akoyi A. & E. G.
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