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Covid-19, climat... : l’ONU appelle à relever les défis en ne revenant pas à la situation d’avant la pandémie

Publié le mercredi 15 juillet 2020  |  UN NEWS
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Des panneaux publicitaires pour sensibiliser autour de la Covid-19 dans la capitale togolaise
Lomé, le 1er juin 2020. Des panneaux publicitaires pour sensibiliser autour de la disparition des gestes-barrières dans les habitudes de beaucoup de Loméens.
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Des solutions concrètes, audacieuses et réalisables sont nécessaires pour affronter les nombreux défis auxquels le monde est confronté, y compris la pandémie de Covid-19, a déclaré mardi le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.


«Notre monde est en ébullition», a souligné le chef de l’ONU lors du segment ministériel du Forum politique de haut niveau (HLPF) sur le développement durable organisé par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC).
En plus des niveaux de pauvreté inacceptablement élevés ; d’une urgence climatique qui s'aggrave rapidement ; de l'inégalité persistante entre les sexes ; et des lacunes massives en matière de financement du développement, M. Guterres a noté que la pandémie de Covid-19 représentait «un autre défi mondial massif».

Plus de 12 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés dans le monde, dont 550.000 décès, des centaines de millions d'emplois ont été perdus et la plus forte baisse du revenu par habitant depuis 1870 a été observée. « Quelque 265 millions de personnes pourraient être confrontées à une insécurité alimentaire aiguë d'ici la fin de l'année - le double du nombre de personnes en danger avant la crise », a-t-il ajouté.

«La gravité de la crise ne doit être sous-estimée», a déclaré le Secrétaire général. «Et les effets de cette pandémie se répercutent de manière disproportionnée sur les plus vulnérables».

Selon M. Guterres, alors que le monde a besoin de faire des progrès, la pandémie «nous éloigne davantage des ODD (Objectifs de développement durable)». Les inégalités au sein des pays et entre eux ; un manque d'investissements de résilience ; et le mépris envers l'environnement naturel font partie des raisons qui ont déclenché les « effets dévastateurs» de la crise de Covid-19, a-t-il dit.

Le monde ne peut pas revenir à «l'ancienne situation soi-disant normale», a reconnu M. Guterres. La pandémie de Covid-19, une crise humaine aux dimensions multiples. Le forum de haut niveau vise à aider les pays à partager leurs expériences et stratégies pour lutter contre la pandémie et respecter leurs engagements en matière de développement durable d'ici 2030.

Selon Mona Juul, Présidente de l’ECOSOC, la pandémie est «non seulement une menace pour notre santé, mais une crise humaine aux dimensions multiples».

«Le leadership mondial doit être renforcé dans tous les domaines » et nous devons galvaniser nos réponses à la fois individuellement et collectivement « pour mieux travailler ensemble et veiller à ce que cette décennie inaugure une nouvelle ère de paix et de prospérité pour tous», a-t-elle ajouté.

Elle a plaidé pour le partage des bénéfices économiques, la refonte des programmes de protection sociale, la prestation de soins de santé universels, l'autonomisation des femmes et des filles, et l'écoute des jeunes.

«La phase de relèvement après la pandémie représente une opportunité pour tous les niveaux de gouvernement de reconstruire des sociétés plus inclusives, plus égales, plus résilientes et plus durables», a dit Mme Juul.

Le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Tijjani Muhammad-Bande, a aussi appelé à «des efforts collectifs». «L'humanité ne peut pas survivre à ces multiples crises parallèles si nous ne travaillons pas ensemble dans le plein respect de tous les peuples et de toute la vie sur cette planète », a-t-il souligné.

Le Président de l'Assemblée générale a jugé nécessaire de fournir une protection sociale, de protéger les droits de l'homme, de promouvoir la santé et d'investir dans les infrastructures tout en donnant la priorité à l'éducation, à l'eau potable et à l'assainissement. 

Au nom des jeunes participant au forum, Farai Mubaiwa, co-fondatrice de l'Afrika Matters Initiative (AMI) et responsable du Youth Employment Service d'Afrique du Sud, a parlé de ce qu'elle a qualifié d’autres pandémies, dont le féminicide, la détresse des corps noirs dans le monde et l'impact humain sur le changement climatique.

Mme Mubaiwa a déclaré que «l'inclusion des jeunes n'est plus un débat, c'est une nécessité» pour affronter ce qui nous attend.

Parallèlement, dans son discours d'ouverture, la jeune participante Tina Hocevar, Vice-présidente du Forum européen de la jeunesse, a rejeté un avenir qui soit marqué par un retour à la « normale », affirmant que cela n'avait jamais fonctionné « pour la majorité d'entre nous, ni pour notre planète ».

Elle a appelé les participants du forum «à promouvoir la justice, l'équité, l'intégrité, la dignité humaine et la valeur humaine».







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