Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le taux de progression de l’activité économique révisé à 1,3% pour 2020

Publié le vendredi 17 juillet 2020  |  Republique Togolaise
Après
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Après 20 ans d’existence, l’APSFD célèbre ses acquis avec une ferme volonté de renforcer sa notoriété et son image
Lomé, le 29 octobre 2048. Hôtel Sancta Maria. Après 20 ans d’existence, l’APSFD célèbre ses acquis avec une ferme volonté de renforcer sa notoriété et son image. A la faveur de son jubilé de porcelaine, l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés ( APSFD) organise des Journées portes ouvertes pour vulgariser ses prestations au profit des populations togolaises. Cette célébration est placée sous le thème, «Enjeux de la finance numérique sur l’inclusion financière». Aussi, l’Association veut-elle doter les SFD, PMI et ONG de logiciels performants à prix raisonnables afin d’anticiper les attentes du client. La cérémonie d’ouverture de ces JPO a connu la présence du Ministre togolais de la Planification représentant son collègue des Finances Sani YAYA, de la Secrétaires d’Etat chargée de la Finance inclusive Masamaesso ASSIH, et du Directeur National de la BCEAO, Kossi TENOU. Plus d’une vingtaine de stands dressés et animés par des professionnels de la microfinance permettront aux Loméens de ’s’informer sur le secteur. K. TENOU, Directeur National de la BCEAO.
Comment



Après un taux de 5,3% enregistré en 2019, le taux de progression de l’activité économique au Togo «est révisé à 1,3% pour l’année 2020, contre une prévision initiale de 5,5%». Ceci, en raison de la «forte décélération» que laissent apparaître les projections, avec une perte de croissance de 4,2 points de pourcentage.

C’est l’une des principales informations dévoilées jeudi par le ministre de l’économie et des finances, en commentant l’environnement macro-financier national dans le contexte du Covid-19.


Sani Yaya s’exprimait à la faveur d’une session extraordinaire du Conseil National du Crédit (CNC), réuni afin d’examiner en profondeur les impacts économiques et financiers de la pandémie, la mise en œuvre des dispositions du gouvernement, de la BCEAO et de la BOAD, ainsi que les mesures susceptibles de relancer l’économie.

«Si cette prévision se confirme comme nous le craignons, a-t-il poursuivi, ce sera le taux de croissance le plus faible de l'histoire économique du Togo au cours de ces dix dernières années», rappelant au passage que «le taux de croissance économique au cours de la décennie passée s'est établi à 6%, en moyenne».

Pour le ministre, «c'est un euphémisme de dire que la situation économique actuelle est très difficile». La pandémie a en effet provoqué «une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent», qui a poussé les autorités à réagir. Les mesures qui s’imposent pour endiguer le virus ont entraîné un ralentissement économique. Les secteurs les plus touchés par cette pandémie sont principalement le secteur tertiaire et le secteur secondaire, a-t-il indiqué. Quant au secteur agricole, sa contribution au PIB serait de 0,9%, contre une prévision initiale de 0,8%.

En dépit des nombreuses mesures déployées par le Gouvernement ainsi que la mise en place d’un Fonds national de solidarité, un défi subsiste, celui de «relancer la croissance économique au moment même où les recettes publiques sont fortement orientées à la baisse».

Aussi, Sani Yaya a-t-il de nouveau invité le secteur privé à se mobiliser aux côtés du gouvernement, «dans un esprit d’inclusion et dans un esprit participatif pour élaborer la stratégie de relance économique», pour contrer le risque de vulnérabilité économique, financière et sociale.

... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires