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Internationalisation de l’affaire Madjoulba : Un collectif d’avocats créé en France, une plainte déposée à Genève…

Publié le lundi 20 juillet 2020  |  Le Tabloid
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© aLome.com par Parfait
Des ODDH du Togo entendent une nouvelle fois battre le pavẻ en mars prochain pour exiger les rẻformes prẻ-scrutin prẻsidentiel de 2015.
Lomẻ, le 23 fẻvrier 2015, au siège de la LTDH. Des ODDH se signalent à nouveau paysage politique togolais, dans l’optique de la prẻsidentielle 2015.
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L’affaire du décès dans des circonstances troubles, le 3 mai dernier, du Col Toussaint Bitala Madjoulba, s’internationalise. Un collectif d’avocats est créé pour booster le dossier afin que la lumière et la justice s’y fassent. L’information est révélée par Me Songue-Balouki Mawaba, avocate au Barreau de Marseille et constituée conseil par un membre de la famille éplorée.

«Il y a un membre de la famille, le seul courageux qui m’a désignée pour être son avocate pour que justice soit rendue parce que les autres membres de la famille ne bougent pas », a-t-elle déclaré sur Radio Galère, une radio en ligne émettant depuis Marseille en France, au cours d’une émission dénommée «Plateau du Sénégal» mais qui se veut panafricaine et aborde des sujets ayant trait à d’autres pays du continent africain.

«Ça ne bouge pas, j’essaie de faire bouger les choses. J’ai créé un collectif, avec deux autres avocats d’origine togolais, Me Alexis Ihou, avocat au Barreau de Lille, Me Raphael Kpande-Adzare, avocat au Barreau du Togo (…)», a ajouté Me Songue-Balouki Mawaba.

Devant les tergiversations de la justice togolaise à instruire le dossier, elle a déjà porté l’affaire devant les juridictions internationales et saisi le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève en Suisse. «Je me suis dit que comme je suis avocate de l’un des membres de la famille, mais si je porte plainte au Togo, je le mets en danger, du coup j’ai saisi le CDH, le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève», a-t-elle informé au cours de l’émission.

«C’est une institution devant laquelle on peut porter plainte. Au fait ce conseil ne rend pas de jugement, il rend des avis. Mais avant de rendre des avis, il demande à l’Etat concerné de venir se justifier sur la requête présentée par la victime. Donc j’ai déposé la requête le 10 juillet 2020 devant le CDH des Nations Unies à Genève.

J’ai quand même demandé que le nom de mon client ne soit pas cité. J’ai eu un accusé de réception me disant qu’ils ont bien enregistré la plainte, après ça va passer en commission pour qu’ils voient s’ils sont compétents ou pas. Après ça, ils vont demander au Togo de se justifier sur le problème», a confié l’avocate, et d’expliquer ce qu’elle attend de ces procédures : «La justice du Togo, ça n’existe pas ; je ne compte pas sur la justice du Togo, mais je compte sur une pression internationale sur le Togo (…)».

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