(Société Civile Média) – Ils appartiennent ou mieux encore, dirigent des communautés dans lesquelles de nombreux enfants sont souvent violentés et privés de leurs droits parce qu’accusés de sorcellerie. L’ONG Creuset Togo a donc trouvé nécessaire d’édifier les leaders traditionnels sur l’existence et le contenu de la charte de protection des enfants dits «sorciers».
Un atelier organisé jeudi 16 juillet à Kara a permis aux leaders traditionnels de passer au peigne fin le contenu de la charte de protection des enfants dits "sorciers". Document juridique qui réglemente la situation des enfants vulnérables en général et ceux dits sorciers en particulier dans les régions Centrale et de la Kara, la charte interdit, entre autres, les violences faites aux enfants, les abus sexuels et la discrimination des enfants handicapés.
Pour l’ONG Creuset Togo, il est important d’engager les leaders traditionnels dans la lutte pour le bien-être et le respect des droits des enfants vulnérables, et plus particulièrement ceux victimes des préjugés. Les participants à l’atelier ont donc procédé à l’adoption de la charte de protection des enfants dits « sorciers » après avoir pris connaissance de son contenu et évalué.
Une adoption qui, selon le directeur exécutif de l’ONG Creuset Togo, Bruno MOUKPE, fait des leaders traditionnels de forts alliés de la protection des droits des enfants et surtout ceux dits sorciers dans leurs localités.
«Vous devez partager le contenu de ce document avec vos communautés respectives afin d’assurer l’épanouissement et le bien-être de tous les enfants », leur a-t-il lancé.
La rencontre, il faut le rappeler, se situe dans le cadre de l’amélioration de l’accès aux droits fondamentaux et des perspectives d’avenir des enfants en situation de détresse dans les régions Centrale et de la Kara.