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Côte d’Ivoire: bientôt une bourse des matières premières agricoles en Afrique de l’Ouest

Publié le lundi 3 aout 2020  |  RFI
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Le groupe bancaire Oragroup (présent dans 12 Etats) fait son entrée à la BRVM
Lomé, le 16 avril 2019. La 1ère cotation des actions de l`OPV (Offre publique de vente) d`Oragroup (présent dans 12 pays africains) s`est déroulée dans la capitale togolaise, en présence du ministre togolais de l`Economie et des Finances, Sani Yaya. Cette cotation marque l`entrée officielle d`ORAGROUP à la BRVM, avec une capitalisation à l`introduction record de 284,6 milliards de fcfa. Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, DG de la BRVM et du DC/BR.
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Le projet de création d’une Bourse des matières premières agricoles avance en Côte d’Ivoire. Le projet a démarré en juillet 2018 et la BMPA devrait commencer ses activités très prochainement. Le ministre ivoirien de l‘Agriculture a visité, il y a une semaine (le 28 juillet) les locaux où seront centralisées les cotations virtuelles, au siège de la Bourse régionale des valeurs mobilières de l’UEMOA à Abidjan.


Avec la création d’une bourse des matières premières agricoles, il n’y aura plus de marché de gré à gré. Vendeurs et acheteurs se retrouveront virtuellement à un seul endroit pour fixer les prix de manière transparente. Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la BRVM, la Bourse régionale des valeurs mobilières de l’UEMOA.
«Le prix est fixé en fonction de l’offre et de la demande. Et ce prix fait référence pour les producteurs, ils savent que faire leurs prévisions de recettes sur la base des prix affichés sur la bourse».

Dans un premier temps, la BMPA démarrera avec seulement trois produits : l’anacarde, la noix de kola et le maïs. La création de cette bourse sera bénéfique pour les producteurs, selon le ministre ivoirien de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani.

«Avec la bourse des matières premières agricoles, nous allons permettre aux producteurs de bénéficier d’un certain nombre d’avantages.
L’une des difficultés que nous connaissons en Côte d‘Ivoire, c’est que 30% de nos productions n’arrivent pas à la consommation faute de conservation. Or aujourd’hui avec la bourse, on sait où se trouvent les produits et avec les transactions qui vont être menées, ces produits peuvent être achetés au bénéfice des populations. Et je crois qu’avec cette bourse des valeurs, il n’y aura plus tellement de perte des produits agricoles».

La bourse des matières premières agricoles va particulièrement assainir la filière de la noix de cajou, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.

«Avec la noix de cajou, les prix fluctuent. La bourse des valeurs va nous permettre de faire la commercialisation sans recourir aux pratiques anciennes, qui consistent à acheter le produit à moindre prix et à aller faire la commercialisation à l’extérieur».


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