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États d’Afrique, Caraïbes et Pacifique/Six millions d’euros disponibles pour des actions de conservation pour contrer les impacts de la COVID-19

Publié le mercredi 5 aout 2020  |  OEACP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Ouverture de la 107e session du Conseil des ministres ACP sous la présidence de la Jamaïque
Lomé, le 29 mai 2018. Grande tente de l’Hôtel 2 Février. Ouverture de la 107e session du Conseil des ministres ACP (79 États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) sous la présidence de la Jamaïque. Une ouverture opérée par le ministre togolais R. Dussey. La 107e session du Conseil des ministres ACP est consacrée à l’avenir des relations ACP-UE post 2020 et le repositionnement du Groupe ACP comme un acteur mondial plus efficace.
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Gland, Suisse, 4 août 2020/UICN : Un total de total de six millions d’euros en financement d’aide d’urgence afin de répondre aux besoins urgents en matière de conservation de la biodiversité provoqués par la pandémie de COVID-19 est mis à disposition par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la Commission européenne et l’Organisation des pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (OEACP). Ces fonds de l’Union européenne seront distribués par le biais de deux programmes complémentaires gérés par l’UICN. Ils sont destinés à atténuer les impacts de la pandémie sur la gestion des aires protégées et des espèces menacées.

«La pandémie de COVID-19 nous a montré à quel point de nombreuses initiatives essentielles en matière de conservation sont vulnérables face à de grandes perturbations. Elle a ainsi privé les communautés locales qui protègent la vie sauvage de leurs moyens d’existence et a laissé de nombreuses espèces menacées encore plus exposées aux pressions », déclare ainsi M. Bruno Oberle, Directeur général de l’UICN. « Avec l’aide de nos partenaires de longue date, la Commission européenne et l’Organisation des États d’Afrique, Caraïbes et Pacifique, l’UICN se tient prête pour aider à répondre aux menaces urgentes qui pèsent sur la biodiversité et qui sont nées de la pandémie, et construire des modèles de conservation plus résilients pour le futur».

L’un de ces programmes, les Subventions d’intervention rapide du Programme pour la biodiversité et la gestion des aires protégées (BIOPAMA), géré par l’UICN et soutenu par l’Organisation des États d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (OEACP) et la Commission européenne, devrait financer environ 60 projets, pour un budget total de deux millions d’euros. Les Subventions d’intervention rapide permettront de pallier les impacts négatifs de la pandémie de COVID-19 et des restrictions de voyage et d’accès qui s’en sont suivies sur la gestion des aires protégées, tout en renforçant la résilience des communautés locales dans les pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique.

S.E. M. Georges Rebelo Pinto Chikoti, Secrétaire général de l’OEACP, a déclaré : « En ces temps de crise, nous nous engageons à assurer le bien-être de nos citoyens, notamment des populations vulnérables dans nos communautés locales. Le COVID-19 a privé de nombreuses personnes de leurs moyens d’existence, mettant ainsi les ressources naturelles et les aires protégées en plus grand danger. Ces Subventions d’intervention rapide gérées par le BIOPAMA offriront une aide efficace et nécessaire à nos 79 États Membres afin d’atténuer les conséquences de la pandémie de COVID-19 sur les aires protégées.»

En outre, la Commission européenne et l’UICN rendent par ailleurs quatre millions d’euros disponibles dans le cadre de l’initiative SOS (Sauvons Nos Espèces) faune africaine, afin de répondre aux nouvelles menaces liées au COVID-19 auxquelles sont confrontées les espèces terrestres ou d’eau douce en Afrique sub-Saharienne continentale et à Madagascar.
Ces subventions protègent les espèces menacées contre les augmentations prévues du braconnage, ainsi que contre le risque de transmission de la maladie des humains aux animaux sauvages, en particulier les grands singes. En outre, les subventions d’action rapide soutiennent également le développement de divers moyens de subsistance alternatifs pour les communautés qui dépendaient du tourisme axé sur la faune.

«Les subventions du BIOPAMA et de SOS fourniront un soutien critique et nécessaire de toute urgence pour soutenir les communautés locales qui sont en première ligne de la conservation de la biodiversité, tout en garantissant le respect total des droits humains. Les projets accroîtront la résilience des communautés locales impactées par le COVID-19 et aideront les patrouilles de lutte contre le braconnage face au risque d’accroissement du braconnage. La pandémie de COVID-19 a montré l’importance de la conservation de la vie sauvage, qui est essentielle pour empêcher la diffusion des maladies zoonotiques » déclare Jutta Urpilainen, Commissaire européen pour les partenariats internationaux.

«La conservation de la biodiversité restera une priorité de l’action externe de l’UE et un pilier pour atteindre les Objectifs de développement durable alors que nous sommes en train de définir les ambitions mondiales pour la biodiversité pour l’après-2020. L’Union européenne continuera à travailler avec l’UICN et tous les acteurs de la conservation, y compris les bénéficiaires de ces subventions d’intervention rapide, afin d’atteindre des résultats en matière de conservation qui bénéficient à la biodiversité et à la société», affirme Virginijus Sinkevičius, Commissaire européen pour l’environnement, les océans et la pêche.

Les aires protégées et conservées sont essentielles pour maintenir des écosystèmes en bonne santé et protéger les habitats naturels, les espèces sauvages et les moyens d’existence des communautés locales dans toutes les parties du monde. Les restrictions de voyage et la fermeture des aires protégées dans de nombreux pays, en réponse à la pandémie, ont entraîné des pertes de revenus touristiques catastrophiques pour de nombreuses communautés locales vivant dans ou à proximité de ces zones.

En conséquence, certaines communautés ont été obligées de compléter leur offre alimentaire limitée avec des espèces sauvages, et il nous a été rapporté une augmentation du braconnage et d’autres activités illégales dans de nombreuses aires protégées, car les efforts en faveur de la conservation sont arrêtés ou réduits.

Pour plus d’informations ou planifier une interview, veuillez contacter :

• Matthias Fiechter, chargé des relations avec les médias à l’UICN – Tél : +41 79 536 01 17, E-mail: press@iucn.org

• Ana Pisonero, European Commission Spokesperson for International Cooperation and development – Tel. +32 2 295 43 20, Email: ana.pisonerohernandez@ec.europa.eu

• Karen Hackshaw, Media and Communications Officer, OACPS - Tel: +32 2 743 0617, Email: karen.hackshaw@acp.int
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