Arts/Portrait de Sultan de la Fada, chanteur-slameur et défenseur des droits de l’Homme en devenir

Publié le jeudi 6 aout 2020 | aLome.com

© Autre presse par DR
‘Sultan de la Fada’, artiste slameur togolais

Il s’appelle Souleyman Inoussa à l’état-civil, et a «Sultan de la Fada» comme nom de scène ; il est artiste slameur, originaire de la région des Savanes. Allons à sa découverte.

Passionné de la musique depuis les bancs d’études, l’artiste a beaucoup mûri à travers les écrits de certains écrivains et poètes panafricanistes ou non comme Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Paul Verlaine, Sony Labou Tansi et bien d’autres.
Inspiré par le groupe musical burkinabé « Yeleen» qu’il a croisé lors de ses voyages, il a commencé par écrire ses premiers textes en relatant et restituant ses vécus quotidiens. D’où sa première chanson «La terre saigne» enregistrée en 2004. Suivra son tout premier single qui l’a fait découvrir au grand public, et enregistré à «Afrique Décibels», toujours en 2004, avec le titre phare «Marta».

Le «Sultan de la Fada» a lancé son premier album «Espoir» qui comporte 13 titres le 18 septembre en 2018 lors d’un concert-dédicace dans la ville de Dapaong. «Dapaong Tié Ti Yali» est le titre phare de cet album qu’il a enregistré chez «Black music records», un studio d’enregistrement appartenant à l’artiste Black T. Ce morceau qui décrit sommairement la ville de Dapaong, ses ethnies, sa culture dans tous les sens, ou encore sa vie en général, a fait le tour du Togo et a même remporté un «Savannah Music Awards» (compétition zonale de musique).

Comme souvent et dans tout domaine d’activité, le début de toute aventure est difficile ! Le «Sultan de la Fada lance de ce fait un appel à toutes les bonnes volontés pour l’accompagner à conquérir davantage de cœurs de mélomanes» au Togo et ailleurs.
Le plaidoyer cardinal de cet artiste-slameur est simple : «Nous demandons à la population de consommer togolais, de nous soutenir en payant nos CD, en venant à nos concerts et autres… ».

«Sultan de la Fada» est juriste de formation, animateur et communicateur dans sa propre structure associative (‘Father Land’) basée à Dapaong. Il accompagne les organisations de la société civile dans la promotion et la protection des droits de l’Homme, surtout celles centrées sur l’enfant et de la femme.

Dodo ABALO & Akoyi A.

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