Parmi les maux dont souffrent les administrations de la sous-région, la corruption est sans doute la plus visible et pas uniquement dans le but d’obtenir de gros contrats.
Il n’est plus un secret pour personne que de très nombreux agents de l’Etat notamment, les policiers, fonctionnaires, magistrats manquent quotidiennement au devoir de probité et cèdent aisément aux petits cadeaux pour faire avancer des dossiers.
Au Togo, plus de 7 milliards de FCFA, sous la forme de pots-de-vin, sont versés chaque année au Togo par des particuliers et des entreprises.
Ce chiffre est une estimation obtenue à partir d’une étude réalisée par l’INSEED (Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques), sur la perception et le coût de la corruption au Togo. L’enquête a été menée sur la période du 17 décembre 2019 au 03 janvier 2020 auprès de 2.645 personnes et de 400 petites sociétés.
Il est évident que le chiffre indiqué soit supérieur à la réalité sur le terrain. Et ce malgré l’implantation du HAPLUCIA (Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées). L’organe est plutôt perçu comme un «épouvantail».... suite de l'article sur Le Télégramme du Togo