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Les Togolais très réticents à dénoncer la corruption (étude)

Publié le samedi 8 aout 2020  |  Republique Togolaise
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Siège de la HAPLUCIA (Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées)
Lomé, le 31 août 2018. Kégué. Siège de la HAPLUCIA (Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées).
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Au Togo, les citoyens restent frileux à l’idée de signaler des cas de corruption, malgré les nombreuses initiatives et campagnes de sensibilisation lancées dans ce sens par les pouvoirs publics. Ils seraient d’ailleurs environ 97,4%, de victimes ou témoins, réticents à dénoncer les cas quand ils surviennent, selon les résultats d’une étude sur la perception et le coût de la corruption menée conjointement par la Haplucia et l’Inseed et présentée jeudi.

Ce chiffre s’explique notamment par le fait que les personnes interrogées considèrent comme courante, voire normale, le fait de payer ou d’offrir des cadeaux à des fonctionnaires, et aussi par l’inaction des services habilités à lutter contre l’impunité et la corruption.

Par ailleurs, d’autres conclusions de cette étude menée de décembre à janvier auprès de 400 petites sociétés et 2645 personnes révèlent qu’environ 10 milliards de pots-de-vin sont versés chaque année par des particuliers et des entreprises.

«Ces données illustrent bien ce phénomène qui est très répandu dans notre pays», a déploré le président de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, Essohana Wiyao. En début d’année, le Chef de l’Etat a évoqué la création d’un nouvel organe de répression de crimes économiques.

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