Les leaders du CST et du FRAC sont inlassables de marcher. Ce n’est pas le cas des jeunes de Lomé, quelque peu saouls des rengaines d’une opposition sans idées. La marche ne marche plus ! Le samedi dernier, on a vu trois pelés et un tondu. Pas vraiment de quoi déranger le sommeil de Faure Gnassingbé.
Ils n’étaient que quelques dizaines de têtes à répondre samedi dernier à l’appel des responsables du Collectif Sauvons le Togo (CST) et le Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) à une marche de contestation des résultats du scrutin du 25 juillet dernier.
Est-ce le manque de cohérence au sein des regroupements de partis d’opposition ? La guerre fratricide qui continue de déchirer l’opposition radicale au soir de l’élection, est-elle la cause immédiate de cette démobilisation ? Les marcheurs de samedi ont-ils mal aux pieds ? Autant de facteurs qui expliqueraient cet énième échec de cette manifestation de rue.
Une chose est claire maintenant : les militants et sympathisants du CST et du FRAC n’ont plus les oreilles bouchées par les discours creux et l’absence de programme des leaders du CST et du FRAC.
Ce choix pour la jeunesse togolaise d’en finir avec la rue et de s’inscrire dans une démarche de développement intégral et participatif, est un appel à l’endroit de Zeus Ajavon et Jean Pierre Fabre, à changer de stratégie de conquête du pouvoir. Car, les militants semblent vouloir du neuf, du concret.