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Coupé décalé : un an sans DJ Arafat

Publié le mercredi 12 aout 2020  |  RFI
DJ
© Autre presse par DR
DJ Arafat, artiste chanteur de coupé-décalé
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Orphelin de sa figure de proue disparue le 12 août 2019 dans un accident de moto à Abidjan, le coupé décalé doit inventer l’après-DJ Arafat. À l’occasion des cérémonies organisées pour célébrer ce premier anniversaire, RFI Musique revient sur cette année de transition et dresse un état des lieux des candidats à la succession.

Allusion délibérée ou simple coïncidence chorégraphique ? Quelques pas de danse de la chanteuse américaine Beyoncé dans le clip de sa nouvelle chanson Already ne sont pas passés inaperçus. À peine la vidéo venait-elle d’être mise en ligne ce 31 juillet que déjà la séquence était disséquée, examinée de près sur le Web et les réseaux sociaux. Et le verdict, sans appel : aucun doute, il s’agit d’un hommage à DJ Arafat et son titre C’est moi, rendu par la star internationale qui a joué la carte africaine sur son précédent album The Lion King : The Gift.

Le souvenir de l’artiste ivoirien, un an après l’accident qui lui a coûté la vie, reste un sujet qui continue de déclencher les passions. La fièvre, qui s’était notamment manifestée lors des funérailles du Yôrôbô, n’est guère retombée : prononcer son nom, c’est souffler sur des braises encore incandescentes sous douze mois de cendres. La "Chine" et les "Chinois", comme il appelait son fan-club et ses membres, lui sont demeurés fidèles : sa page Facebook compte toujours près de 2,5 millions d’abonnés ! Un bémol, toutefois : les titres posthumes Peter les plombs, en combinaison avec le rappeur camerounais Tenor, et Kong n’ont pas explosé les compteurs à leur sortie cette année – où l’attention s’est surtout focalisée sur la Covid-19, laissant peu de place à la culture en général et la musique en particulier.

L’onde de choc provoquée par la disparition tragique du chanteur aux innombrables surnoms a jeté le monde du coupé décalé dans une forme de prostration abyssale. Les réactions de certains acteurs en témoignent : considérée comme la "première dame" du mouvement et revendiquant l’influence d’Arafat, Claire Bahi explique sur scène quelques semaines après le décès de celui qu’elle voyait comme son modèle et son mentor qu’elle change de vie et abandonne "la musique profane" pour se tourner vers un autre registre : "Chanter à la gloire de Dieu".
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