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Sécurité maritime: Des acteurs portuaires réfléchissent sur la manutention et l’entreposage des marchandises dangereuses dans le port du Togo

Publié le jeudi 13 aout 2020  |  Agence de Presse Togolaise
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Conférence de presse autour des violences qui auraient été exercées sur des populations à Kparatao
Lomé, le 07 mars 2018. Ministère de la Sécurité. Conférence de presse autour des violences qui auraient été exercées sur des populations à Kparatao, canton natal de l`opposant Atchadam Tikpi. Ces officiels togolais démentent l`information des opposants faisant état de violences exercées sur des habitants de Kparatao. Le ministre D. Yark.
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Lomé, 12 août (ATOP) – Une réunion interministérielle a regroupé, le mardi 11 août à Lomé, des acteurs portuaires pour réfléchir sur la manutention et l’entreposage des marchandises dangereuses au port autonome de Lomé et sur le site de chargement de phosphate à Kpémé.

Cette activité fait suite aux incidents de Beyrouth au Liban le 4 août dernier ayant provoqué des explosions de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth et occasionné au moins 170 morts, 6.000 blessés et d’importants dégâts matériels.

Les assises organisées par le Haut Conseil pour la Mer (HCM) visent à réfléchir et échanger sur les stratégies à adopter pour renforcer la sécurité de la population et des biens matériels autour de la zone portuaire afin d’éviter de tel drame au Togo.

Une série de recommandations ont sanctionnée les travaux notamment toutes les installations portuaires, entre autres, le Port Autonome de Lomé (PAL); Togo Terminal (TT); Lomé Container Terminal (LCT) et la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT) et les consignataires sont invitées à soumettre à l’Organisme National chargé de l’Action de l’Etat en Mer (ONAEM), en fin septembre 2020, les mesures prises pour se conformer au code «International Maritime Dangerous Good» (IMDG).

Ces sociétés sont exhortées à soumettre dans un délai d’un mois au directeur général du PAL et à l’ONAEM, des propositions concrètes concernant les aires spécialement aménagées pour le stockage des marchandises dangereuses. Elles doivent également se conformer au Dispositif de Sûreté Maritime et Portuaire (DSMP) et transmettre systématiquement les documents de sûreté requis pour le traitement et l’archivage.

Il ressort aussi de ces recommandations que le ministère en charge de l’Environnement et l’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques (ANIAC) doivent établir le plus tôt possible, la liste des substances autorisées à entrer sur le territoire togolais et sensibiliser les consignataires afin de transmettre régulièrement les manifestes numériques, devant permettre la prise de décisions d’autorisation ou de refus d’accostage des navires

Le ministre en charge de la Sécurité, Yark Damehane a relevé que ces catastrophes doivent nous interpeller afin de repenser aux conditions de stockages des produits dangereux au port autonome de Lomé et sur le site de chargement de phosphate à Kpémé.

Selon lui, l’ambition du président de la République et du gouvernement est de faire du Togo, un hub logistique d’excellence et un centre d’affaire de premier ordre dans la sous-région. «Pour atteindre cet objectif, les efforts doivent se concentrer sur la sécurité et la sûreté des installations portuaires par la veille et la surveillance», a-t-il ajouté.

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