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Sandra Johnson : «Le Togo n’est pas concerné par les irrégularités dans les rapports Doing Business»

Publié le lundi 31 aout 2020  |  Togo First
17è
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
17è édition du Rapport Doing Business/Le Togo classé 97è sur 190 Etats du monde, et est le 1er pays le plus réformateur en Afrique
Lomé, le 24 octobre 2019. Représentation togolaise de la Banque Mondiale. Publication de la 17è édition du Rapport Doing Business en présence de plusieurs officiels togolais et étrangers. Pour l`édition 2020, le Togo classé 97è sur 190 Etats du monde, et est le 1er pays le plus réformateur en Afrique devant le Nigeria, 3e pays le plus réformateur au monde. Sandra Ablamba Johnson, Ministre-Conseillère du Président de la République togolaise, en charge du Climat des Affaires.
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Dans cette interview exclusive accordée à Togo First, Sandra Ablamba Johnson, Ministre Déléguée, Conseillère du Président de la République en Charge de l’Amélioration du Climat des Affaires, revient sur les derniers développements du Doing Business. Ce rapport dont la suspension de la livraison de cette année a, comme une trainée de poudre, déchainé les passions.

Togo First : La Banque mondiale a annoncé le 27 août dernier la suspension de la publication du rapport DB 2021 des faits d’irrégularités concernant des modifications apportées aux données des rapports Doing Business 2018 et 2020. Lequel communiqué a engendré pour diverses raisons des débats parfois passionnés sur la toile..


Sandra A. JOHNSON : En effet, nous avons eu connaissance le 27 août dernier d’un communiqué de la Banque Mondiale portant suspension de la publication du rapport DB 2021.

Cependant, il s’agit surtout de l’organisation d’un audit sur la méthodologie, un processus naturel qu’il faut plutôt positiver, car devant permettre de faire une meilleure évaluation des changements introduits ces dernières années et les nouveaux attendus pour cette année sinon les prochains mois. Je précise bien qu’il s’agit d’une suspension et non un arrêt définitif du processus.

La Banque, dans son approche, a la possibilité d’affiner sa méthodologie. D’où cette évaluation qui sera certainement assortie de recommandations, permettant d’apporter des corrections si nécessaire au dispositif actuel et d’améliorer les prochaines publications.

Bien évidemment, les débats passionnés ne doivent pas dominer le rationnel, ni non plus nous distraire. Nous avons l’obligation de garder le cap qui nous conduira au rayonnement de notre pays, le Togo.

Qu’importe les évaluations, le plus important reste la contribution des réformes réalisées au mieux-être des acteurs du secteur privé et de la population togolaise. Ces derniers en bénéficient, aujourd’hui, et ne cessent de témoigner des avantages importants de ces améliorations.


Togo First : Avez vous connaissance des raisons profondes de cette suspension ? Quel en sera l’impact et Qu’en est-il du Togo ?

Sandra A. JOHNSON : Je serai plus tentée de dire ce qui nous concerne (rire).

La Banque a évidemment bien précisé dans son communiqué les raisons fondamentales de cette suspension.


C’est le lieu ici de préciser que le Togo n’est en rien concerné par le sujet et que la liste des pays concernés est disponible sur le site officiel de la Banque Mondiale, consultable par tous.

Je rappelle, en outre, que c’est la première fois en 17 ans d’existence que la publication du rapport Doing Business est suspendue. Au fil des années, cette étude était devenue un outil de référence pour les investisseurs à travers le monde, mais aussi un objet de critiques permettant aux pays d’améliorer leur climat d’affaires.

Ainsi le Togo, à l’instar d’autres pays de la sous-région, notamment l’île Maurice et Rwanda, respectivement 13ème et 38ème dans l’édition 2020, fait cas d’école.


Togo First : Cette suspension influencera t-elle le processus de mise en œuvre des réformes au Togo ?

Sandra A. JOHNSON : Absolument pas...

Nous allons, pour notre part, poursuivre la mise en œuvre des reformes, qui constituent un des facteurs de succès de notre Plan National de Développement (PND).

Togo First : Votre mot de fin

Sandra A. JOHNSON :

Je voudrais une fois encore adresser mes vifs remerciements à tous les acteurs en particulier les points focaux de l’administration et les acteurs du secteur privé pour leur engagement sans faille pour la cause commune.

En tout cas, le flambeau qui est déjà allumé doit être maintenu pour le bonheur de nos populations, qui sont les vrais bénéficiaires de ces réformes.

L’exemple le plus parlant est la réduction des droits d’enregistrement pour les mutations totales de 4% de la valeur du terrain (plusieurs millions parfois) à 35 000 FCFA seulement. Cette mesure est élargie aux legs et dons qui ne sont pas du business mais profitent plus à nos familles.



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