BAD/Pour l’avenir, œuvrons pour une Afrique plus développée et à une BAD beaucoup plus forte et plus résiliente (Discours d’investiture du deuxième mandat d’A. Adesina)
Au moment d'entrer en fonction pour un deuxième quinquennat à la BAD (Banque africaine de développement), Akinwumi A. Adesina, 60 ans, fait des projections et dresse son agenda pour une Afrique plus résiliente face à ses multiples défis de développement et une BAD plus robuste dans l'opérationnalisation de ses chantiers prioritaires. Ci-contre l'intégralité de son discours.
"GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT
DISCOURS D’INVESTITURE
M. Akinwumi A. Adesina
1er septembre 2020
PROTOCOLE
Excellence Monsieur le Président Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire,
Excellence Monsieur le Président Muhammadu Buhari, Président de la République fédérale du Nigeria,
Excellences les chefs d’État et de gouvernement,
Excellences les anciens chefs d’État et de gouvernement,
Monsieur le Président de la Commission de l’Union africaine,
Monsieur l’ancien Secrétaire général du Commonwealth,
Madame Niale Kaba, Présidente sortante du Bureau des Gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement et ministre du Plan et du Développement de la Côte d’Ivoire – Madame la « force tranquille »,
Monsieur le nouveau Président du Bureau du Conseil des Gouverneurs, Monsieur Ken Ofori Ata, ministre des Finances du Ghana,
Mesdames, Messieurs les Gouverneurs de la Banque africaine de développement, de 81 capitales à travers le monde,
Mesdames, Messieurs les membres du Conseil d’administration de la Banque africaine de développement,
Mesdames, Messieurs les ministres, responsables de Communautés économiques régionales,
Excellences les Gouverneurs d’États du Nigeria,
Mesdames, Messieurs les Chefs de missions diplomatiques,
Mesdames, Messieurs les membres du personnel de la Banque africaine de développement,
Chers amis et membres de ma famille,
Ma chère épouse, Grace – mon roc, mon aide, ma conseillère, ma bien-aimée et mes enfants Rotimi et Segun, Alex, Emily et nos petites-filles, Noemi et Audra …. née il y a seulement deux jours !
Mesdames, Messieurs,
Je remercie le Dieu Tout-Puissant de me permettre de me tenir devant vous aujourd’hui. Je lui rends toute la gloire pour tout ce qu’Il a fait et continue de faire dans ma vie – une vie que je lui ai consacrée pour servir l’humanité de façon désintéressée. Et surtout, je suis reconnaissant pour la possibilité qui m’est offerte de servir l’Afrique avec passion, au mieux de mes capacités.
Je me tiens devant vous aujourd’hui pour prendre la parole au nom de deux personnes : ma chère épouse, Grace et moi. En effet, sans Grace (Yemisi), je n’aurais pas été ici aujourd’hui. Je t’aime, mon cœur – merci d’être toujours à mes côtés, m’accompagnant de tes prières et de tes encouragements. Je t’aime !
Je n’aurais certainement pas été ici sans le soutien exceptionnel de mon pays, le Nigeria, et de mon Président, Son Excellence Monsieur Muhammadu Buhari.
Monsieur le Président, vous m’avez nommé, vous m’avez accompagné, vous m’avez soutenu. Merci beaucoup, Monsieur le Président.
Je remercie le ministre des Finances, le ministre des Affaires étrangères et l’ensemble du gouvernement, ainsi que la population nigériane, qui m’ont soutenu.
N’eut été le soutien ferme de l’Union africaine, je n’aurais pas été ici.
Je n’aurais pas été ici sans le soutien ferme de tous les chefs d’État et de gouvernement africains, à commencer par le Président de mon pays hôte – Son Excellence Monsieur le Président Alassane Ouattara.
Sans le soutien ferme des anciens chefs d’État et de gouvernement africains, avec à leur tête, Son Excellence Monsieur le Président Olusegun Obasanjo, je n’aurais pas été ici.
Sans la jeunesse africaine, les anciens de l’Afrique et les prières de l’Afrique, je n’aurais pas été ici.
C’est grâce à l’incroyable décision de tous mes Gouverneurs, de tous les actionnaires de la Banque, représentant 81 pays à travers le monde que je suis ici. Et je me sens porter par ce socle commun.
Je suis fier et déterminé aujourd’hui grâce à vous tous ... votre soutien, vos prières et vos bons vœux nous ont inspirés.
Je voudrais vous exprimer à tous ma gratitude. Un grand merci à vous tous !
Excellences,
Il y a quatre jours, le 27 août 2020, j’ai été réélu à la présidence du Groupe de la Banque africaine de développement. Je tiens à vous remercier tous pour votre formidable soutien et pour la marque de confiance que vous m’avez tous collectivement accordée. Vous m’avez réélu avec 100 % des suffrages des actionnaires régionaux et non régionaux de la Banque - sans la moindre abstention. C’est un fait inédit dans les 56 années d’histoire de la Banque. Et je vous en suis extrêmement reconnaissant.
Quel honneur ! Quelle confiance ! Et surtout quelle affirmation solennelle !
Vous, Mesdames et Messieurs les actionnaires, vous avez mis en évidence le niveau d’exigence exceptionnellement élevé de la Banque africaine de développement et son engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance institutionnelle. Je vous suis particulièrement reconnaissant pour la confiance et le soutien que m’avez accordé collectivement. Par-dessus tout, je suis très honoré et très touché.
Excellences,
Aujourd’hui, un arc en ciel illumine le ciel des 81 pays membres de la Banque africaine de développement. Il se déploie dans le ciel bleu de l’Afrique, avec un seul message — la pluie est derrière nous. Les nuages qui assombrissaient l’horizon se sont dispersés.
Je me tiens devant vous aujourd’hui, en toute humilité, en tant que Président élu par tous.
Et je serai le Président de tous.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Au cours des cinq dernières années, depuis que vous m’avez élu pour la première fois à la présidence de la Banque africaine de développement, nous avons, ensemble, tracé une nouvelle voie pour l’Afrique, qui a fait naître un espoir plus fort pour le développement du continent.
Les Cinq grandes priorités - High 5 - de la Banque (Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ; Nourrir l’Afrique ; Industrialiser l’Afrique ; Intégrer l’Afrique ;et Améliorer la qualité de vie des populations africaines) qui ont été définies pour accélérer le déploiement de la Stratégie décennale, ont été mises en œuvre avec détermination, diligence et rigueur.
Les High 5 sont déployés sur le continent et sont devenus incontournables pour accélérer le développement de l’Afrique. Le PNUD a notamment indiqué que la concrétisation de ces Cinq grandes priorités permettrait de réaliser 90 % des ODD et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
Excellences,
Au cours des cinq dernières années, la Banque a obtenu des résultats exceptionnels au titre de ces High 5 :
18 millions de personnes ont été raccordées au réseau électrique
141 millions de personnes ont bénéficié de technologies agricoles améliorées pour la sécurité alimentaire
15 millions de personnes ont bénéficié d’un accès à des financements provenant d’investissements privés
101 millions de personnes ont bénéficié d’un accès à des infrastructures de transport améliorées
60 millions de personnes ont bénéficié d’un accès à l’eau et à l’assainissement
Nous avons obtenu des résultats impressionnants. Le programme des High 5 de la Banque a eu un impact sur la vie de 335 millions de personnes. C’est ce que s’efforce de faire la Banque africaine de développement - votre Banque - «avoir un impact sur les populations».
Nos opérations non souveraines pour le secteur privé ont augmenté de 40 %, passant de 1,5 milliard de dollars en 2015 à 2,1 milliards de dollars en 2019, le plus haut niveau ayant été atteint en 2016 avec un montant de 2,5 milliards de dollars.
Depuis la COP 21 à Paris, nous avons pris en compte le climat dans nos opérations. Le financement de la Banque pour le climat est passé de 9 % lorsque vous m’avez élu en 2015 à 36 % en 2019, soit une augmentation de 400 %. Nous avons maintenant pour objectif d’atteindre 25 milliards de dollars de financement climatique d’ici 2021.
Grâce à une initiative novatrice et révolutionnaire, le Forum pour l’investissement en Afrique organisé en 2018 et 2019, nous avons pu susciter des intérêts d’investissement d’une valeur combinée de 78,8 milliards de dollars en Afrique.
Dans chaque pays, les effets de la Banque se font sentir. Nous avons étendu notre présence à 44 pays, y compris dans les États fragiles. Le personnel de la Banque risque sa vie pour remplir notre mission.
Et nous en faisons plus pour les femmes grâce à la mise en œuvre de l’action positive pour le financement en faveur des femmes (AFAWA), l’objectif étant de mobiliser 3 milliards de dollars pour les femmes et les entreprises féminines.
Nous avons lancé un Fonds fiduciaire pour l’égalité des sexes, le premier jamais créé à la Banque, et avons fait des progrès en ce qui concerne les marqueurs de genre pour tous les projets de la Banque. Nous devons continuer à soutenir fermement les femmes. Lorsque les femmes gagnent, c’est l’Afrique qui gagne !
Excellences, Mesdames et Messieurs les Gouverneurs,
Gagner pour le développement de l’Afrique, telle est la mission que vous nous avez confiée !
Vous, les actionnaires, avez soutenu l’augmentation générale historique du capital de la Banque, qui l’a porté de 93 milliards de dollars à 208 milliards de dollars. Il s’agit d’une augmentation de 115 milliards de dollars, la plus importante jamais enregistrée dans l’histoire de la Banque.
En tant qu’actionnaires, vous avez fortement soutenu une augmentation de 32 % des ressources de la 15e reconstitution du Fonds africain de développement (FAD), pour soutenir les pays à faible revenu et les États fragiles. Aujourd’hui, les pays du FAD reçoivent des ressources 700 % plus importantes qu’en 2015.
Excellences,
Nous optimisons nos ressources pour répondre aux attentes de nos actionnaires. La Banque affiche le coût d’intervention le plus bas parmi toutes les banques multilatérales de développement.
Le Fonds africain de développement a également été classé comme la 2e institution de financement concessionnel la mieux gérée dans le monde.
Au cours des cinq dernières années, nous avons conservé notre notation AAA auprès des trois principales agences de notation - grâce à votre soutien extraordinaire et continu en tant qu’actionnaires.
Le Réseau d’évaluation du rendement des organisations multilatérales, également connu sous le nom de MOPAN, a classé la Banque africaine de développement en première position au même titre que la Banque mondiale.
Publish What You Fund a classé la Banque au quatrième rang mondial sur le plan de la transparence.
Excellences,
Nous sommes également une Banque très réactive.
Dès le début de la crise de COVID-19, le Conseil d’administration de la Banque a approuvé une facilité de réponse de 10 milliards de dollars pour faire face aux investissements immédiats et aux projets des pays, en particulier pour contenir les effondrements budgétaires.
Nous avons lancé un emprunt social de 3 milliards de dollars sur le marché mondial, soit le plus important emprunt social libellé en dollars américains jamais lancé dans le monde.
Ces actions traduisent nos ambitions, notre engagement inébranlable et notre responsabilité indéfectible pour soutenir, stabiliser et renforcer les économies africaines.
La pandémie de COVID-19 a tout changé dans le monde. Elle a rongé la croissance de l’Afrique. Le continent a vu fondre les gains accumulés et la croissance économique qu’il avait pu créer au cours de la dernière décennie. La convalescence de l’Afrique sera donc longue et difficile.
Aujourd’hui, nous devons l’aider à se reconstruire avec audace, mais aussi avec intelligence, en veillant attentivement à la qualité de cette croissance : notamment dans les domaines de la santé, du climat et de l’environnement.
À l’avenir, la Banque, en collaboration avec son Conseil d’administration, accordera une attention particulière au soutien de l’Afrique avec des infrastructures de soins de santé de qualité et s’efforcera de tirer parti de son avantage comparatif en matière d’infrastructure.
Les travaux de la Banque en matière d’infrastructures se concentreront sur les infrastructures économiques, physiques et sanitaires de qualité.
Cette pandémie offre de nouvelles opportunités et a remis aux centres des discussions l’impérieuse nécessité de renforcer les capacités de production, le développement industriel et les chaînes de valeur industrielles indispensables de l’Afrique, et nous devons soutenir cet élan avec des infrastructures et des politiques favorables.
Nous nous pencherons particulièrement sur les chaînes de valeur industrielles régionales et le renforcement des marchés financiers pour développer le commerce et la compétitivité entre les régions et stimuler la zone de libre-échange continentale africaine.
Excellences, il ne fait aucun doute que les défis à venir sont encore nombreux : notamment la pauvreté, les inégalités, la fragilité, le chômage élevé des jeunes, les importants déficits dans le financement des infrastructures et la gestion durable de la dette.
Alors que nous nous tournons vers l’avenir, permettez-moi de vous assurer que la Banque jouera un plus grand rôle dans le dialogue sur les politiques avec les pays. Nous soutiendrons une gestion durable de la dette, stimulerons la croissance verte et accélérerons la promotion de l’emploi des jeunes sur le continent.
Plus que jamais, nous élargirons les partenariats dans plusieurs domaines : la finance, le savoir, l’investissement, et construirons des partenariats inclusifs plus solides avec la société civile, les universités et les centres d’excellence du savoir.
Nous attirerons et orienterons davantage de capitaux mondiaux vers l’Afrique, en réunissant des investissements à travers le monde pour répondre aux besoins du continent.
La Banque mettra à profit sa réputation, ses connaissances et ses ressources pour aider à faire plus et mieux pour l’Afrique. Nous renforcerons l’impact du Forum pour l’investissement en Afrique et en ferons un moteur essentiel du partenariat d’investissement audacieux qui vise à faire avancer le continent.
Excellences,
Nous veillerons à ce que le potentiel de la jeunesse africaine soit pleinement libéré. À cet égard, la Banque soutiendra la création de banques d’investissement pour les jeunes entrepreneurs. Ces banques aideront à mobiliser et à déployer des capitaux pour stimuler l’esprit d’entreprise de la jeunesse africaine, de manière systémique, évolutive et durable.
L’ombre menaçante du chômage des jeunes et de leur migration hors d’Afrique doit laisser place à un arc-en-ciel d’entreprises prospères dirigées par des jeunes à travers l’Afrique. La jeunesse africaine doit rester en Afrique. Elle doit développer l’Afrique et dessiner son avenir.
Nous nous appuierons sur les grands succès que nous avons obtenus dans le domaine de l’agriculture, en diffusant des technologies qui permettront d’aider des dizaines de millions d’agriculteurs, et en contribuant à la construction de chaînes de valeur agricoles compétitives. Nous apporterons de la valeur ajoutée à ce que nous produisons en Afrique et offrirons des opportunités en matière de créativité et de technologie qui faciliteront l’engagement massif des jeunes dans l’agriculture et l’agro-industrie.
L’avenir invite la Banque à être plus réactive et plus sélective, à s’appuyer sur ce qui fonctionne déjà et à renforcer ses propres capacités institutionnelles et humaines.
Notre Banque doit garantir sa propre viabilité financière à long terme pour stimuler davantage la croissance de l’Afrique, l’approfondir et l’accélérer dans les années à venir. Nous devons concrétiser notre rêve de voir une Afrique plus prospère. Une Afrique en meilleure santé. Une Afrique plus résiliente. Une Afrique plus développée.
Excellences, Mesdames et Messieurs les Gouverneurs, distingués invités, Mesdames et Messieurs,
Lorsque vous m’avez élu pour la première fois il y a cinq ans, j’avais une vision. Cinq ans plus tard, j’ai encore la vision de capitaliser sur nos réalisations collectives au cours des cinq prochaines années. Une vision pour bâtir un Groupe de la Banque africaine de développement beaucoup plus fort et plus résilient, avec le leadership et la capacité d’avoir un impact de qualité encore plus important sur les populations africaines, tout en restant financièrement solide et viable.
Nous nous concentrerons donc sur les éléments ci-après : «institution», «gestion des personnes», «résultats» et «viabilité». Chacun d’entre eux est résumé dans les cinq domaines suivants, qui épousent les contours des «High 5» programmatiques pour transformer le paysage du développement en Afrique.
Promouvoir une institution plus forte
Renforcer les capacités humaines
Renforcer l’efficacité
Approfondir la qualité et l’impact
Maintenir la viabilité financière
Une institution plus forte
Renforcer la capacité institutionnelle
Améliorer les ressources humaines
Mettre en place une infrastructure informatique de premier plan pour améliorer l’efficacité et la productivité à l’ère du numérique
Renforcer la responsabilité, la supervision et la conformité
Promouvoir une plus grande culture de la performance
Renforcer les capacités humaines
Employeur de choix en Afrique
Recruter et fidéliser les meilleurs talents
Améliorer l’expérience du personnel et les propositions de valeur
Améliorer le développement de carrière et la mobilité
Renforcer l’efficacité
Améliorer la réactivité vis-à-vis des clients
Décentraliser la prise de décision
Mettre en place des systèmes et des processus plus efficaces
Améliorer le rapport coût-efficacité et optimiser les ressources
Accélération de la qualité et de l’impact
Des opérations de qualité
Renforcer le dialogue sur les politiques, les connaissances et la gestion de la dette
Renforcer les sauvegardes environnementales et sociales
Accélérer l’impact sur le développement
Viabilité financière
Stabiliser les ratios prudentiels
Promouvoir une culture de l’efficacité concernant les coûts
Équilibrer les objectifs de développement et la viabilité financière
Optimiser le bilan de la Banque
Mobiliser des capitaux privés à l’échelle mondiale pour compléter les ressources de la Banque
Veiller à ce que la Banque obtienne sa propre note intrinsèque « AAA » en vue de la viabilité à long terme
Avec le soutien inconditionnel des chefs d’État et de gouvernement africains, des Gouverneurs de la Banque, des ministres des Finances, du Conseil d’administration et du personnel, nous serons prêts à partir d’aujourd’hui, une fois de plus, à retrousser nos manches et à poursuivre notre travail collectif pour obtenir des résultats encore plus importants dans le sillage de nos « High 5 » à savoir : Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ; Nourrir l’Afrique ; Industrialiser l’Afrique ; Intégrer l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations africaines.
Pour l’avenir, œuvrons pour une Afrique plus développée et à une Banque africaine de développement beaucoup plus forte et plus résiliente.
En cette époque qui est la nôtre, l’Afrique doit briller comme la lumière du soleil.
Ensemble... unis, nous y parviendrons.
Alors, en ce jour, une fois de plus, allons de l’avant, mus par la puissance de notre mission, inspirés par la primauté de notre vision et enhardis par la force de notre union.
Ensemble - nous sommes plus forts
Ensemble - nous faisons plus
Ensemble - nous devenons résilients
Ensemble - nous bâtissons une institution meilleure
Ensemble - nous gagnons pour l’Afrique !
Je vous remercie chaleureusement !
Que Dieu vous bénisse tous - et que Dieu bénisse l’Afrique" !