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La méthodologie et le logiciel pour l’évaluation du coût de la grande corruption ne sont pas encore disponibles au Togo (Haplucia)

Publié le vendredi 11 septembre 2020  |  Haplucia
Siège
© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Siège de la HAPLUCIA (Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées)
Lomé, le 31 août 2018. Kégué. Siège de la HAPLUCIA (Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées).
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La HAPLUCIA a fait un recadrage sur la polémique qu'a suscité la validation de son atelier du 06 aout autour de la perception de la corruption au Togo.
"Ni l’étude, ni l’atelier du 06 août 2020, n’étaient destinés à «épingler certaines personnalités du pays». Nous déplorons le mauvais relais médiatique qui en été fait. Nous présentons donc toutes nos excuses aux personnalités qui ont été affectées par le mauvais relais médiatique qui a été fait de notre atelier du 06 août 2020 au Relais de la Caisse", a détaillé le 1er responsable de cette institution, le magistrat Essohana Wiyao.




POINT DE PRESSE SUR L’ATELIER DE VALIDATION DU 06 AOÛT 2020 LOME, SIEGE DE LA HAPLUCIA, LE 28 AOÛT 2020


"Monsieur le Directeur Général de l’Institut nationale de la Statistique et des Etudes économiques et démographiques,

Mesdames et Messieurs les membres et personnel de la Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées ;

Mesdames et messieurs les journalistes des médias publics et privés,

Je voudrais vous souhaiter une cordiale bienvenue à la salle de réunion de la HAPLUCIA, à l’occasion de notre point de presse sur notre atelier du 06 août 2020 au Relais de la Caisse. Le présent point de presse est destiné à restituer le contexte exact et l’objet réel de cet atelier.

Mesdames et messieurs les journalistes,

Vous êtes nos partenaires de tous les jours et vous avez une lourde responsabilité dans le relais des activités que nous menons sur le terrain. Après notre atelier du 06 aout dernier, nous avons constaté que bon nombre d’entre vous n'ont pas bien saisi l’objet de cet atelier.

Je voudrais alors préciser qu’en exécution du Plan stratégique quinquennal 2019-2023 de la HAPLUCIA et du plan d’action qui l’accompagne, l’élaboration de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées est une activité phare inscrite sur notre agenda de l’année 2020.

C’est dans le cadre de ce chantier que l’étude sur la perception et le coût de la corruption au Togo a été confiée à l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), suivant la Convention n°00939/2019 approuvée le 30 octobre 2019 par le Ministre de l’économie et des finances.

La population cible de cette étude était les ménages et les responsables d’entreprises formelles et informelles. Au total, 100 zones de dénombrement ont été tirées sur toute l’étendue du territoire et dans chaque zone de dénombrement, 1500 ménages ont été enquêtés. 400 entreprises formelles et informelles ont été également tirées au sort et fait l’objet du sondage. Au total, 2784 citoyens âgés de 18 ans et plus ont été enquêtés sur toute l’étendue du territoire national.

L’étude n’a porté que sur la petite corruption, à savoir les pots-de-vin versés par les citoyens aux agents publics au cours des douze derniers mois qui ont précédé l’étude. Tous les pays qui ont eu à réaliser une enquête sur la perception et le coût de la corruption se sont aussi limités à l’estimation des pots-de-vin.

En ce qui concerne la grande corruption, aucun pays n’a encore pu la capter, en raison de sa complexité. Selon Daniel Kaufmann, ancien Directeur du programme gouvernance à l'Institut de la Banque mondiale, «Il est extrêmement difficile d'évaluer l'étendue des détournements de fonds publics». Il souligne également «que le calcul du montant total des transactions tintées de corruption ne donne qu'une image partielle du coût total de la corruption».

La méthodologie et le logiciel pour l’évaluation du coût de la grande corruption ne sont pas encore disponibles. On estime simplement qu’elle coûte aux pays en voie de développement jusqu’à 25% de leur produit intérieur brut annuel.

Prévue pour une durée de cinq mois, le rapport de l’étude devrait faire l’objet d’un atelier de validation en mai 2020, avant sa publication et sa dissémination. Retardé pour cause de la pandémie dite COVID-19, l’atelier a donc eu lieu le 06 août 2020 à la de salle réunion du Relais de la Caisse, dans le strict respect des mesures de distanciation.

L’objet de cet atelier était bien «la validation du Rapport final de l’étude sur la perception et le coût de la corruption au Togo». cet atelier était destiné à l’enrichissement de ce rapport final par des experts et des personnes ressources venus de plusieurs départements ministériels et de tous les secteurs socioprofessionnels du pays.

Ainsi, dans le contexte du COVID-19, seuls les membres du Comité multisectoriel de pilotage de l’élaboration de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées ont été invités. Le Directeur général de l’INSEED empêché s’était fait représenté par son Secrétaire général.

Pour la couverture médiatique minimale, nous n’avions invité que les médias d’Etat et les radios Nana FM, Victoire FM et ZEPHIR. Aucune presse écrite privée n’avait été invitée. J’ai été interviewé, suivi de l’agent de l’INSEED qui a présenté le résumé du rapport d’étude en power point.

Mesdames et messieurs,

Comme vous pouvez le constatez vous-mêmes, ni l’étude, ni l’atelier du 06 août 2020, n’étaient destinés à « épingler certaines personnalités du pays ». Nous déplorons le mauvais relais médiatique qui en été fait. Nous présentons donc toutes nos excuses aux personnalités qui ont été affectées par le mauvais relais médiatique qui a été fait de notre atelier du 06 août 2020 au Relais de la Caisse.

Je vous remercie pour votre aimable attention" !

... suite de l'article sur Autre presse

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