Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Les agents de la FOSAP du septentrion outillés sur le respect des libertés individuelles à Kara

Publié le lundi 14 septembre 2020  |  Agence de Presse Togolaise
Célébration
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Célébration de la Journée mondiale de la femme par la gent féminine du parti UNIR
Lomé le 07 mars 2018. Restaurant Factory à Avenou. Célébration de la Journée mondiale de la femme. Les femmes du parti au pouvoir réunies au sein du Mouvement des Femmes UNIR (MFU) ont décidé de célébrer la Journée mondiale de la femme d’une manière anticipée. Elles l’ont fait à travers une conférence-débat autour du thème principal intitulé "Femme UNIR, engage-toi dans le processus de décentralisation de ton milieu". Par ce thème, les premières responsables du MFU entendent lancer un appel à nos mères et épouses pour un engagement dans la politique, terrain trop souvent occupé par les hommes au Togo. Selon la déléguée nationale du MFU, R. Kayi Lawson de Souza, ses «sœurs Togolaises semblent trop timides». Elle les exhorte à plus d’action! Elles étaient nombreuses de tout âge et issues de toutes les couches sociales à participer à cette rencontre de partage : ministres, députées, employées ou cadres du secteur public et privé. La ministre N. Polo.
Comment



Kara, 11 sept. (ATOP) – La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé, le vendredi 11 septembre à Kara, un atelier de renforcement des capacités d’une soixantaine d’agents de la Force Sécurité Anti Pandémie (FOSAP) de la région septentrionale du pays sur les libertés individuelles et collectives en période d’état d’urgence sanitaire.

Cette rencontre a été placée sous le thème : «Respect des libertés individuelles et collectives en période d’état d’urgence sanitaire». Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de protection des droits de l’Homme au Togo.

L’objectif est de renforcer les compétences de ces agents de sécurité sur la problématique de la jouissance des libertés publiques dans l’exercice de leur mission régalienne. En d’autre terme, il s’est agi d’outiller les participants sur la nécessité de concilier la mise en œuvre des mesures prises par le gouvernement dans la dynamique de lutte contre le coronavirus en lien avec les exigences des droits fondamentaux du citoyen lambda.

Les participants ont été renseignés sur la CNDH, sa politique d’action, sa mission et les actions qu’elle a déjà réalisées en matière de protection des droits de l’Homme au Togo. Ils ont également été édifiés sur plusieurs autres modules. Ces modules ont porté sur la FOSAP et ses missions ; l’exercice des libertés individuelles et collectives en période d’état d’urgence sanitaire, la nature des relations que doit entretenir l’agent de sécurité avec la communauté. Ces communications ont été suivies de débats au cours desquels les sanctions qu’ils encourent en cas d’infraction ont été exposées.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par la présidente de la CNDH, Mme Nakpa Polo. Selon elle, «la recherche et le maintien d’un équilibre entre la liberté de nos citoyens et notre sécurité à tous doit être au cœur du droit et de la doctrine qui encadrent l’intervention de nos forces de l’ordre».

Cependant, l’instauration de l’état d’urgence peut entrainer des violations de certains droits de l’Homme, entre autres, la liberté de manifestation, de religion et d’expression, a-t-elle déploré. Mme Nakpa a invité les agents de la FOSAP à prêter une attention particulière à toutes les communications. Elle leur a également demandé de traiter désormais les citoyens avec égard en matière de la jouissance de leurs droits dans la règle de l’art.

Le préfet de la Kozah, Col. Bakali Hèmou Badibawu a salué l’organisation de cet atelier qui vient accompagner les efforts du gouvernement dans la lutte contre la pandémie. Pour lui, cette rencontre est une occasion pour interpeler les agents de la FOSAP à prendre davantage conscience de l’étendue des notions des droits fondamentaux du citoyen et de l’importance de leur sauvegarde pour le maintien du climat de paix et de la cohésion sociale.

Le commissaire divisionnaire et directeur en charge de la Planification au ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Dedji Messan Awoh a, nom de son ministre de tutelle, remercié la présidente de la CNDH pour son soutien permanent et sa disponibilité à accompagner les forces de l’ordre dans l’exercice de leur mission. Pour lui, les connaissances reçues à cet atelier seront traduits dans les faits pour l’atteinte des objectifs visés.
Commentaires