Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé mercredi à davantage d'efforts pour faire face aux fragilités mondiales que la pandémie de COVID-19 a révélées.
"Nous devons faire beaucoup plus pour répondre aux fragilités mondiales que le virus a révélées", a déclaré le chef des Nations Unies aux journalistes lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'ONU à New York.
"Même avant la pandémie, le monde s'écartait beaucoup des efforts déployés pour éradiquer la pauvreté, atteindre les objectifs de développement durable, et nous étions en train de perdre la bataille contre le changement climatique", a-t-il indiqué, notant que les concentrations de gaz à effet de serre avaient atteint de nouveaux records en 2020.
"L'hémisphère nord vient de connaître son été le plus chaud jamais enregistré", a-t-il poursuivi.
"Le monde brûle, et la reprise est notre chance de nous mettre sur la bonne voie et de maîtriser l'incendie", a souligné le secrétaire général. Evoquant la reprise, le chef de l'ONU a estimé qu'elle devrait être alignée sur les objectifs de développement durable et l'Accord de Paris sur le changement climatique.
"La reprise doit être verte. Subventionner les combustibles fossiles et renflouer les industries polluantes, c'est s'enfermer dans de mauvaises habitudes pour les décennies à venir", a-t-il ajouté. Le secrétaire général a également souligné que la relance doit faire progresser l'égalité des sexes et nécessite également un multilatéralisme efficace.