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Coronavirus : aucune garantie qu’un vaccin actuellement en cours de développement fonctionnera (OMS)

Publié le mardi 22 septembre 2020  |  UN NEWS
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo
Lomé, le 26 avril 2019. Conférence de presse. La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo. Visite durant laquelle elle s’est entretenue avec les plus hautes autorités du pays. Dr Matshidiso Moeti a effectué des visites de terrain qui lui ont permis de toucher du doigt les réalités de la contractualisation des formations sanitaires et l’assurance santé mise en place par le Gouvernement togolais pour aller vers la Couverture Santé Universelle (CSU).
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Alors même que les chercheurs du monde entier se battent pour mettre au point un vaccin contre la Covid-19, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti qu’il n’y a aucune garantie que ceux-ci marcheront.


«Nous n’avons aucune garantie qu’un seul des vaccins actuellement en cours de développement fonctionnera», a déclaré, lundi, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.

Selon le chef de l’OMS, «l’histoire du développement des vaccins nous dit que certains échoueront et d’autres réussiront ». Et pour le Directeur général de la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI en anglais), Dr Richard Hatchett, il faut être prudent sur le calendrier du vaccin et surtout avoir «des attentes réalistes».

«Plus nous testerons de (vaccins) candidats, plus nous aurons de chances d’avoir un vaccin sûr et efficace», a ensuite ajouté le Dr Tedros, relevant que «près de 200 vaccins anti Covid-19 sont actuellement en cours d’essais cliniques et précliniques».

Cette mise en garde du Directeur général de l’OMS intervient « alors que les nations du monde se réunissent virtuellement cette semaine pour la 75e Assemblée générale de l’ONU ». Aux Etats membres prenant part à cette « AG » marquant le 75e anniversaire des Nations Unies, le Dr Tedros les a invité à «remuer ciel et terre pour assurer un accès équitable aux diagnostics, aux thérapies et aux vaccins». L’autre message est que « nous devons nous préparer à la prochaine pandémie dès maintenant».

D’une manière générale, l’OMS continue d’appeler « tous les pays à utiliser tous les outils à leur disposition pour supprimer la transmission de Covid-19 et sauver des vies, jusqu’à ce que nous ayons un vaccin et après ». Et dans cette quête du vaccin, l’agence onusienne a rappelé l’objectif principal du Mécanisme d’accès mondial au vaccin contre la Covid-19, connu sous le nom de COVAX.

156 pays rejoignent le plan mondial de l’OMS pour les vaccins

Il s’agit «de garantir que tous les pays aient accès aux vaccins en même temps et que la priorité soit accordée aux personnes les plus exposées, notamment les travailleurs de la santé, les personnes âgées et les autres personnes les plus exposées».

L’OMS continue d’ailleurs de réunir des soutiens pour une coalition mondiale, intitulée «Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT)». Le même dispositif est en cours avec le Mécanisme COVAX, qui est co-dirigé par l’alliance GAVI pour les vaccins, l’OMS et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies.

Selon l’agence onusienne, un total de 156 pays ont déjà rejoint le Mécanisme COVAX. Parmi eux figurent 64 pays plus riches et autofinancés, et représentent environ deux tiers de la population mondiale. L’alliance pour les vaccins a déclaré qu’elle s’attendait à ce que 38 autres pays riches se joignent à l’initiative dans les prochains jours.

A ce sujet, l’OMS a rappelé que le mécanisme permet aux gouvernements de répartir le risque lié au développement de vaccins et de garantir à leurs populations un accès rapide à des vaccins efficaces. « La Facilité COVAX contribuera à maîtriser la pandémie, à sauver des vies, à accélérer la reprise économique et à faire en sorte que la course aux vaccins soit une collaboration et non un concours », a insisté le Dr Tedros.

L’objectif de COVAX est de fournir deux milliards de doses de vaccins dans le monde d’ici à la fin 2021, en donnant la priorité aux travailleurs de la santé dans un premier temps, puis aux 20 % de personnes les plus vulnérables dans chaque pays participant, quel que soit leur niveau de revenu».


Une approche commune face à une menace commune

«La voie la plus rapide pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 et accélérer la reprise économique mondiale est de faire en sorte que certaines personnes soient vaccinées dans tous les pays, et non pas toutes dans certains pays», a relevé le chef de l’OMS. A cet égard, le Dr Tedros a rappelé que « de récents sondages d’opinion ont montré que l’écrasante majorité des gens est favorable à un accès équitable aux vaccins».

Plus largement, le combat contre le nouveau coronavirus nécessite davantage de financement. Trois milliards de dollars ont été investis pour le fonctionnement de l’accélérateur ACT. Cela a permis une phase «de démarrage très réussie», mais ce n’est qu’un dixième des 35 milliards de dollars restants nécessaires.

Pour l’OMS, «15 milliards de dollars sont indispensables immédiatement pour maintenir l’élan et respecter notre ambitieux calendrier». «Nous sommes à un point critique et nous avons besoin d’une augmentation significative de l’engagement politique et financier des pays », a alerté le Dr Tedros. D’autant qu’une fois «qu’un vaccin efficace aura été distribué, et que les voyages et le commerce international seront pleinement rétablis, les gains économiques dépasseront de loin l’investissement de 38 milliards de dollars requis pour l’accélérateur ACT», a fait valoir le Directeur général.

«Peut-être qu’aucune crise depuis la Seconde Guerre mondiale n’a démontré plus clairement pourquoi nous avons besoin de l’ONU que la pandémie de Covid-19», a indiqué le Dr. Tedros. Pour l’agence onusienne, il faut « une approche commune pour faire face à cette menace commune». «L’OMS est fière de faire partie de la famille des Nations Unies», a conclu son Directeur général.



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