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Après-Covid-19: L’Afrique reste une place de choix pour les investissements (investisseurs asiatiques)

Publié le lundi 28 septembre 2020  |  AfDB/BAD
55e
© Autre presse par AfDB
55e Assemblées annuelles de la BAD et de la 46è réunion du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD) des 26 et 27 août 2020
A. Ayodeji ADESINA
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Environ 350 participants ont assisté à cette rencontre virtuelle organisée par le Bureau de représentation extérieure pour l’Asie de la Banque africaine de développement.


Les participants au webinaire sur le supplément au rapport de la Banque africaine de développement «Perspectives économiques en Afrique» (PEA) (https://bit.ly/337Vqra) destiné aux publics asiatiques, ont reconnu, lundi 14 septembre, son caractère essentiel pour l’Afrique de l’après-Covid-19.

Le supplément met à jour les projections de croissance et les perspectives de l’Afrique pour 2020 et 2021, soulignant l’incidence de la pandémie de Covid-19 sur l’environnement socio-économique du continent. Il recommande un ensemble de mesures de réouverture des économies en toute sécurité et d’accélération de la reprise de la croissance.

«Malgré la pandémie de Covid‑19, les possibilités d’investissements restent encore nombreuses en Afrique, a déclaré Tetsushi Sonobe, le doyen de l’Institut de la Banque asiatique de développement (ADBI). Les marchés mondiaux sont en train de se déplacer vers l’Asie du Sud et l’Afrique. Dans un sens, l’Afrique n’est pas très éloignée pour les investisseurs asiatiques susceptibles être intéressés par les possibilités d’investissement qu’offre le continent».

Environ 350 participants ont assisté à cette rencontre virtuelle organisée par le Bureau de représentation extérieure pour l’Asie de la Banque africaine de développement. Parmi le public figuraient des représentants gouvernementaux et du corps diplomatique africain en Asie, des professionnels du développement, des représentants de la société civile, des universitaires et des représentants de groupes de réflexion, des étudiants, des journalistes et des personnes s’intéressant aux questions africaines.

Pour Tetsushi Sonobe, la croissance du PIB de l’Afrique devrait rebondir rapidement en 2021, au regard de sa progression régulière enregistrée avant l’épidémie de Covid‑19. Il a fait état de quelques-unes des opportunités potentielles présentées dans le supplément des PEA : «un vaste marché avec une population jeune, pleine de ressources ; la perspective d’un marché d’une valeur de trois mille milliards de dollars américains grâce à l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) ; un plus grand potentiel pour l’industrie manufacturière alors que les opportunités de production à faible coût continuent de se déplacer vers l’Afrique ; un meilleur environnement pour les entreprises ; l’amélioration de la gouvernance macroéconomique».

Selon le vice-président de la Banque africaine de développement en charge du développement régional, de l’intégration et de la prestation de services, Khaled Sherif, la pandémie affecte toutes les économies africaines et son ampleur variera considérablement d’un pays à l’autre en fonction des caractéristiques économiques et des conditions initiales des pays individuels.

«Cela nous pousse à éviter une solution unique pour lutter contre les effets du Covid-19 en Afrique. Pour cela, le supplément des PEA fait ressortir que le continent aura besoin de l’aide et des compétences de tous. C’est l’occasion d’enrichir le débat sur ce que doivent être les mesures les mieux adaptées pour aider les pays d’Afrique à se relever de la pandémie, en s’inspirant surtout de l’expérience asiatique», a soutenu Khaled Sherif.

Les recommandations en matière de politiques du supplément des «Perspectives économiques en Afrique» indiquent d’importantes possibilités en termes d’investissements. Bien que l’Afrique soit riche en ressources humaines, elle devra faire des efforts pour combler son déficit en infrastructures, un problème dont la résolution est devenue l’une des principales priorités de la Banque africaine de développement.

Le supplément des « Perspectives économiques en Afrique » souligne la nécessité urgente de renforcer la résilience des systèmes de santé et des économies d’Afrique afin d’améliorer la préparation des pays aux chocs à venir. Cela signifie que les pays du continent devront repenser leurs stratégies et leurs priorités de développement actuelles, celles-ci ayant clairement montré leurs limites.

«Les décideurs doivent saisir les opportunités, nouvelles et réelles, de participation aux chaînes de valeur mondiales, en particulier avec l’Asie et en Afrique même, et construire les infrastructures nécessaires pour encourager la création à grande échelle des architectures nécessaires au télétravail, à la cybersanté et à l’enseignement à distance en vue d’un redressement rapide, résilient et durable dans un monde numérique de l’après-Covid-19, a affirmé Chuku Chuku, responsable de la Division des politiques macro-économiques, de la viabilité de la dette et des prévisions au sein de la Banque africaine de développement. Malgré la pandémie, l’Afrique est ouverte aux affaires et nous nous réjouissons de pouvoir collaborer avec nos partenaires asiatiques».

Publié chaque année depuis 2003, le rapport «Perspectives économiques en Afrique» offre des données et des analyses à jour pertinentes dans le but d’informer et de soutenir les décideurs africains.


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