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Santé/La Journée nationale de solidarité avec les PVVIH édition 2020 commémorée à Dapaong

Publié le mercredi 30 septembre 2020  |  Agence de Presse Togolaise
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Lancement officiel du projet régional EAWA (Ending AIDS in West Africa) pour mettre fin au SIDA en Afrique de l’Ouest
Lomé, le 24 mai 2018. Hôtel 02 février. Lancement officiel du projet régional EAWA (Ending AIDS in West Africa) pour mettre fin au SIDA en Afrique de l’Ouest. EAWA a été officiellement lancé par la Directrice de cabinet du Ministère de la Santé du Togo représentant son ministre de tutelle. Le budget alloué à EAWA s’élève à 16.5 millions de dollars US et sera piloté par Family Health International 360 (FHI360), une organisation internationale de santé publique de développement et de recherche, avec près de 30 ans de d’expériences. Ce fut en présence de l’ambassadeur des USA au Togo, David GILMOUR et de plusieurs personnalités et chefs de service impliqués dans la lutte contre la pandémie du siècle. EAWA est un projet régional avec une durée de vie de 05 ans, allant de septembre 2017 à septembre 2022. Parrainé par l’USAID et ciblant 06 pays prioritaires à savoir le Togo, le Burkina Faso, la Guinée, le Bénin, la Côte d’Ivoire et la Cameroun, ce projet a pour but principal d’accélérer les progrès enregistrés dans la région pour éradiquer le SIDA en Afrique de l’Ouest, à travers la prévention, les soins, le traitement et l’accélération de l’atteinte des objectifs 90-90-90 de l’ONUSIDA, avec un accent sur les Populations Clés (PC). Il cible surtout les Professionnelles de sexes (PS) et les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Pr Vincent Palokinam PITCHE, Coordonnateur National du SP/CNLS-IST.
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Une cérémonie de commémoration de la journée nationale de solidarité avec les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) édition 2020 a eu lieu, le lundi 28 septembre à Dapaong.

La journée a été initiée par la Plateforme des organisations de la société civile de lutte contre les IST/VIH/SIDA et de promotion de la santé au Togo. Elle vise à susciter la solidarité des familles, des leaders d’opinion et de la population en général en vue d’une vie harmonieuse sans discrimination et sans stigmatisation des PVVIH. Il s’agit aussi pour la société civile de commémorer cette journée en mémoire des personnes victimes de la pandémie de Covid 19, mais aussi pour marquer son engagement dans la lutte contre ce fléau.

La rencontre a été marquée par diverses activités, notamment une rencontre avec les autorités locales, des échanges avec les différents bénéficiaires des projets de la plateforme, l’animation des émissions radiophoniques en Français, Moba, Mossi, Tchokossi pour parler de la problématique liée au VIH/SIDA et de la solidarité avec ces personnes et en même temps amener les PVVIH à se protéger davantage surtout en cette période de Covid 19.

Le secrétaire général adjoint de la Plateforme des organisations de la société civile de lutte contre les IST/VIH/SIDA, Kafui Koffi Akoly a, au cours de la rencontre, entretenu l’assistance sur la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH/SIDA et leurs effets sur ces personnes. Il a fait remarquer que le taux de stigmatisation et de discrimination est plus élevé en milieu familial et social puis invité les participants à un comportement responsable vis-à-vis de ces personnes.

L’orateur a démontré à ses interlocuteurs qu’il existe des dispositions pénales par rapport à la stigmatisation et à la discrimination et les peines d’emprisonnement que l’on peut en courir ainsi que les amendes. Selon lui, l’infection au VIH doit être considérée comme toute autre maladie.

L’intervenant a également éclairé les parties prenantes sur le VIH/SIDA, ses voies de transmission, entre autres, la voie sexuelle, la voie sanguine et la voie mère-enfant puis les a encouragés à se faire dépister pour connaître leur statut sérologique. M. Akoly a expliqué les bonnes manières d’utilisation des préservatifs et énuméré en matière des IST, quelques signes qui doivent amener à se rendre à l’hôpital notamment un écoulement de pus ou des douleurs au moment des urines, un écoulement vaginal, des plaies ou des boutons sur des parties génitales, la persistante des douleurs au bas-ventre.


M. Akoly a précisé que vivre avec le VIH/SIDA n’est pas un crime, c’est aussi une maladie tout comme le paludisme et la diarrhée. Il a invité la population à manifester sa solidarité envers les PVVIH et à observer les mesures barrières édictées par le gouvernement pour rompre la chaine de contamination face à la pandémie de Coronavirus.
Une série de questions-réponses et l’allumage de bougies en souvenir des personnes disparues de la maladie du SIDA ont mis fin à la rencontre.
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